Cette étude internationale de phase 2 randomisée, en double aveugle versus placebo, vise à évaluer l’efficacité et la tolérance d’OSE-127/S95011 chez des patients souffrant du syndrome de Sjögren.
Patricia Belissa-Mathiot, Directrice du développement clinique et R&D Chief Medical Officer de Servier : « L’inclusion de ce premier patient au sein de cette étude illustre la dynamique engagée avec notre partenaire, OSE Immunotherapeutics, pour poursuivre le développement d’OSE-127/S95011. Ce candidat-médicament pourrait constituer un traitement de premier plan dans les maladies auto-immunes et spécifiquement pour les patients qui souffrent du syndrome de Sjögren et pour qui les alternatives thérapeutiques sont aujourd’hui encore limitées. »
« Nous sommes très heureux de cette nouvelle étape clé pour OSE-127/S95011 qui, au travers de notre partenariat avec Servier, avance aujourd’hui en phase 2 de son développement clinique dans deux indications de maladies auto-immunes particulièrement invalidantes, le syndrome de Sjögren et la rectocolite hémorragique », déclare Alexis Peyroles, Directeur général d’OSE Immunotherapeutics.
Le syndrome de Sjögren est une maladie auto-immune caractérisée par une infiltration lymphoïde des glandes salivaires et lacrymales responsable d’une sécheresse buccale et oculaire. Le syndrome de Sjögren est l’une des maladies auto-immunes systémiques chroniques les plus fréquentes, avec une prévalence de 60,82 pour 100 000 habitants selon une méta-analyse des études épidémiologiques du syndrome de Sjögren.
OSE-127/S95011 est développé en partenariat avec OSE Immunotherapeutics dans le cadre d’un accord de collaboration avec option de licence jusqu’à la finalisation de deux études cliniques de phase 2, avec possible exercice de l’option par Servier. Une première étude de phase 2, menée sous la promotion d’OSE Immunotherapeutics, est en cours dans la rectocolite hémorragique.
Dans le cadre de l’accord, deux paiements sont prévus au profit d’OSE Immunotherapeutics : un premier paiement de 5 millions d’euros notamment au moment de l’inclusion du premier patient dans l’étude clinique de phase 2a et un second paiement de 15 millions d’euros si Servier lève l’option à la fin des deux études de phase 2.