OSE Immunotherapeutics SA, annonce la signature d’un contrat de financement bancaire de l’ordre de 25 millions d’euros maximum avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI).
Ce financement, pouvant aller jusqu’à 25 millions d’euros, sera composé de trois tranches dont deux tranches de 10 millions d’euros et une tranche de 5 millions d’euros.
La première tranche de 10 millions d’euros, non assortie de condition et dont OSE demandera le versement avant fin mai 2021, permettra d’élargir le développement clinique de Tedopi®, évalué en combinaison avec un checkpoint inhibiteur, à des nouvelles indications de cancer. Ce premier financement soutiendra également l’entrée en Phase 1/2 clinique d’OSE-279, un anticorps anti-PD1 breveté d’OSE, dans une indication de niche en oncologie. La Société disposerait ainsi d’un anticorps anti-PD-1 qu’elle pourrait optimiser en le développant en combinaison avec d’autres produits de son portefeuille. OSE-279 constitue par ailleurs l’ossature centrale anti-PD-1 de la plateforme BiCKI® d’inhibiteurs bispécifiques de points de contrôle visant le récepteur PD-1 et d’autres cibles innovantes, fusionnée à des nouvelles cibles d’immunothérapie.
Les deux autres tranches de 10 et 5 millions d’euros, disponibles à la réalisation d’étapes cliniques spécifiques, sont prévues pour accélérer le développement clinique d’autres programmes de la Société, en particulier FR104, son antagoniste de CD28 et OSE-230, son nouvel agoniste anti-ChemR23.
« Nous remercions la BEI, une institution financière européenne majeure, pour son soutien à un moment où la Société est à un point d’inflexion de sa croissance. La première tranche de 10 millions d’euros renforce sa visibilité financière jusqu’au 2ème trimestre 2022. Ce nouvel outil flexible de financement va nous permettre d’élargir et d’accélérer le développement de notre portefeuille de produits au stade clinique et d’explorer des nouvelles indications thérapeutiques dont le besoin médical est fort, ce qui va renforcer le potentiel d’OSE à devenir un acteur mondial clé en immunothérapie », commente Alexis Peyroles, Directeur général d’OSE Immunotherapeutics.
« La BEI est heureuse d’annoncer son soutien à OSE, une biotech combinant un niveau élevé de recherche en innovation, des collaborateurs hautement qualifiés ainsi qu’une expertise de pointe dans le domaine des anticorps monoclonaux et bispécifiques », explique Ambroise Fayolle, Vice-Président de la BEI. « Le portefeuille de produits en développement dans différentes aires thérapeutiques telles que l’immuno-oncologie, les maladies auto-immunes ainsi qu’un projet de vaccin contre le SARS-Cov-2, font d’OSE Immunotherapeutics un acteur majeur potentiel dans le domaine de la santé. Ce projet s’inscrit pleinement dans le mandat fixé à la BEI par ses actionnaires les États-membres de l’UE - consistant à soutenir l’innovation partout en Europe ».
Ce prêt sera assorti d’un taux d’intérêt fixe de 5 % annuel et payé annuellement, sur une maturité de cinq ans (chaque tirage est traité séparément en termes de maturité). Le remboursement de chaque tranche se fera donc à l’issue d’une période de cinq ans après la date de décaissement de ladite tranche.
L’accord de prêt est complété par un accord d’émission de bons de souscription d’actions (BSA) en faveur de la BEI pour les deux premières tranches du financement, en particulier l’émission de 850 000 BSA au titre du tirage de la première tranche. 550 000 BSA supplémentaires pourraient être émis si OSE Immunotherapeutics procède au tirage de la deuxième tranche de 10 millions d’euros.
Chaque BSA donnera droit de souscrire à une action ordinaire d’OSE Immunotherapeutics au prix de souscription de 0,01 € et au prix d’exercice calculé sur la base des moyennes pondérées par les volumes des 3 séances de bourse précédant la fixation du prix (qui interviendra fin mai 2021), avec une décote de 2,5 %.
Les BSA seront exerçables pendant une période de 12 ans. Sous réserve de certaines exceptions usuelles, les BSA ne seront exerçables qu’après une période de cinq ans à partir du tirage de la tranche concernée, limitant l’impact sur les prochaines années en termes de dilution et de volatilité.
Le contrat d’émission des BSA comprend une clause d’ajustement de la parité d’exercice qui pourrait s’appliquer, sous certaines conditions, en cas d’augmentation de capital. La BEI aura la possibilité, sous certaines conditions, de demander à OSE Immunotherapeutics de racheter ses BSA pour un montant maximum de 15 millions d’euros et, au-delà de ce montant, de trouver un acheteur et de payer des intérêts sur le prix des BSA restants.