2024 pour les jeux olympiques, une ou deux liaisons de démonstration au départ de l’aéroport de Roissy-CDG, à destination de Disneyland Paris et de Saint-Denis, et de quelques « vertiports » construit par le groupe ADR devront être opérationnelles pour décongestionner Paris.
L’attente et l’acceptation des français pour les taxis volants est grande : plus de 4 personnes sur 10 se déclarent prêtes à monter à bord d’un drone-navette automatique (sans pilote) pour un trajet précis.
Les Français sont conscients que les drones ne sont plus de simples jouets et leur utilisation est répandue dans différents domaines civils et militaires. La légitimité de cette utilisation aux yeux des Français est forte avant tout pour un usage civil avec 68% qui trouvent un drone approprié pour la surveillance des zones (cultures, chantiers), puis 65% pour la photographie aérienne ou 53% pour la sécurité comme la police nationale ou municipale.
Même si un drone pour le transport de personnes n’est pas encore disponible, 43% des Français déclarent vouloir monter à bord. Cette volonté monte à 51% parmi les hommes et elle est encore plus forte parmi les plus jeunes en affichant 54%, même score qu’auprès des catégories socioprofessionnelles supérieures.
Le taxi drone est très disruptif et va représenter une alternative sérieuse pour les déplacements urbains de demain.
Une telle adhésion des français est à la fois surprenante car le concept est très innovant car il s’agit de drones volants sans chauffeur et très encourageant pour les dizaines de projets en train de voir le jour.
Le Drone Taxi est un véritable changement de paradigme pour la mobilité urbaine, il apporte un réel gain de temps, hors des bouchons, sans équivalent en zone urbaine, à un coût raisonnable un peu plus cher qu’un taxi et sans comparaison avec le coût d’un hélicoptère.
L’équation est malgré tout complexe.
En effet :
La réglementation de l’espace aérien fait que les drones doivent circuler au sein de couloirs aériens dédiés, et il est plus facile de le faire avec un pilote automatique autonome qu’avec un humain.
En milieu urbain, pour des raisons de sécurité, il est exclu un pilotage par un particulier, même formé,car la plupart des personnes ne savent pas conduire en trois dimensions, même assistés.
Parmi les personnes positives à l’usage d’un drone-navette 1 personne sur 2 est prête à réaliser un trajet entre des stations prédéfinies ou un trajet librement prédéfini sur un smartphone. Mais également pour se rendre en centre-ville ou à l’aéroport.
Cette étude a été réalisée par CARVEA Consulting et OPINEA au 2eme semestre 2020. Elle est basée sur des interviews en ligne et un échantillon de 1011 répondants âgés de 15 à 75 ans, représentatifs de la population française (sexe, âge, région et CSP) suivant la méthode des quotas.