Industrie Mag - Le journal de l'industrie.
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Avant la pandémie, l’étude de Zebra sur le futur des entrepôts révélait que le recrutement était un défi pour 60 % des opérateurs d’entrepôts. Cependant, même si de nouveaux employés sont disponibles, l’amélioration du débit et des flux de travail au sein des opérations d’entrepôt ne peut pas se résoudre simplement en ajoutant du personnel.
« Dans un entrepôt classique, il faut compter quatre semaines et demie pour que les nouveaux collaborateurs soient aussi efficaces que le personnel en place » commente Daniel Dombach, directeur des solutions industrielles EMEA chez Zebra Technologies. « Il s’agit d’une énorme ponction sur les ressources et le nouveau personnel engagé pour faire face à des pics de demandes sans être malheureusement en mesure de travailler efficacementlors de l’arrivée dans les entreprises ». L’une des raisons pour laquelle l’intégration des nouveaux employés prend autant de temps est souvent liée à la technologie de l’infrastructure et aux outils et terminaux mobiles utilisés dans l’entrepôt. Le personnel utilise des terminaux mobiles datant de plusieurs années et pour lesquels les applications sont complexes, peu intuitives, lourdes et fatigantes. Pour les jeunes travailleurs qui ont grandi dans un monde de technologie avancé, cette situation leur donne l’impression de faire un grand pas en arrière lorsqu’ils entrent dans l’environnement de l’entrepôt.
Mais la technologie peut aider. Les solutions à destination des entrepôts se sont rapidement développées depuis que la plupart des entrepôts ont adopté des processus numériques, comme les premières applications du système de gestion (WMS) d’entrepôt. Les gestionnaires d’entrepôts qui se modernisent aujourd’hui feront un bond en avant de plusieurs générations en termes d’expérience utilisateur et d’évolution technologique.
En se modernisant, ils offrent la possibilité à leurs salariés d’accéder à des terminaux plus récents, et qui peuvent réunir des applications à écran tactile, de la réalité augmentée, des objets connectés, une connectivité sans fil, des commandes vocales et bien plus encore. Ce type de technologie révolutionne les emplois et augmente les capacités des travailleurs à atteindre une précision et une efficacité supérieures.
De telles technologies peuvent améliorer la productivité des entrepôts, réduire les erreurs et faire gagner du temps. La technologie moderne permet également de réduire le temps de formation nécessaire à la mise en place de nouveaux opérateurs en entrepôt. Un nombre croissant de nouveaux logiciels et de nouvelles solutions fonctionnent sur le système d’exploitation Android™. Grâce à des interfaces à écran tactile, les nouveaux travailleurs peuvent rapidement maîtriser les applications du système de gestion d’entrepôt en même temps qu’ils le font sur leur smartphone personnel.
« Le fait d’être équipé de cette technologie et de terminaux spécialement conçus à cet effet fait une réelle différence dans la perception qu’ont les travailleurs de leur statut professionnel, renforçant l’estime de soi et la motivation » ajoute Daniel Dombach. « La transformation technologique change le quotidien des salariés et apporte une meilleure qualité de vie au travail. »
L’augmentation de l’adoption et de la demande de ce type de technologies pour les entrepôts pendant la pandémie a été visible. Cette période a considérablement accéléré la transformation numérique dans tous les secteurs et ce en plusieurs étapes :
La première étape est généralement axée sur les opérations de scanning, pour enregistrer les entrées et les sorties de marchandises. Cette solution est très utile au sein des entrepôts et bien meilleure que la saisie de chiffres dans une application mais elle est cependant peu intégrée dans l’ensemble des entreprises.
La deuxième étape améliore les opérations, en incluant les solutions de commandes vocales, les dispositifs d’affichage tête haute et l’intégration centralisée de la technologie avec le WMS.
La troisième étape est marquée par l’intégration de capteurs dans l’infrastructure de l’entrepôt avec par example des étiquettes RFID, permettant d’automatiser efficacement le processus de numérisation et constitue un bond en avant en termes de précision et d’efficacité.
La quatrième étape implique, en partie, l’introduction de robots ou cobots ou, du moins, de flux de travail et de processus automatisés. Il s’agit d’augmenter la capacité des opérateurs et de fait leur productivité.
L’étape finale intègre l’automatisation intelligente et l’analyse des données prescriptive, pour aider à prévoir et proposer des actions correctives en temps-réel.
Quelle que soit l’étape atteinte par les exploitants d’entrepôts, le temps est certainement un facteur essentiel pour leur prochaine étape. Il est impératif de suivre le rythme de la demande et des attentes des consommateurs et des entreprises, tout en restant à la hauteur de la concurrence. Pour ce faire, les entrepôts devront prendre des décisions rapides et éclairées, tout en gardant leur transformation technologique au cœur de leurs décisions.
