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L’e-enseigement, une nécessité au XXIe siècle

Par Sonia Hadjadj Ouaknine, ViewSonic

Publication: Septembre 2020

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La crise sanitaire actuelle liée à la pandémie de la COVID-19 a chamboulé tous les pans de notre société...
 

La fermeture des écoles a fortement mis à mal la pérennité de l’éducation pour des millions d’enfants. Alors que la rentrée scolaire 2020 s’annonce tendue, il est important de trouver les meilleures alternatives pour continuer d’éduquer nos enfants. Le jeudi 6 août dernier, le ministère de l’éducation supérieur a allégé les mesures de distanciation sociale pour donner la priorité à une rentrée présentielle. Mais cela est-il suffisant ? Très récemment, c’est la région Ile-de-France qui a déclaré offrir un ordinateur à tous les élèves rentrant en classe de seconde, preuve étant que le numérique s’impose de plus en plus dans la transmission du savoir.

Le risque d’une seconde vague restant important, et pour pallier les potentielles conséquences engendrées par la mise en place d’une nouvelle période de confinement, il est nécessaire que les institutions éducatives puissent rapidement penser à des solutions de crise, pour continuer les cours dans les meilleures conditions. Les cours se sont réinventés lors de la crise et les écoles, lycées et établissements du secondaire se reposent de plus en plus sur le numérique à juste titre. L’éducation peut-elle entamer un tournant à 360° incluant le digital ?

S’appuyer sur le digital pour assurer une continuité éducative

L’apprentissage a été mis à rude épreuve ces derniers mois. Avec plus de 12 millions d’élèves du primaire et du secondaire et plus de 2,5 millions d’étudiants en études supérieures en France, les cours à distance et les examens de fin d’année ont obligé les établissements à revoir leurs dispositifs et leurs modes de fonctionnement. Élèves et professeurs ont dû s’adapter pour trouver le moyen de faire cours virtuellement, tout en assurant une bonne communication entre eux.

Le numérique et son utilisation ont d’ailleurs donné naissance aux cafés virtuels, à la pratique de l’e-apéro, de l’e-éducation pour maintenir le lien entre les membres de l’administration et les employés, coordinateurs pédagogique et professeurs avec leurs étudiants. C’est à travers ce type de démarches qu’il faut reconnaître l’opportunité offerte par le numérique. Il s’agit surtout de se tourner vers l’aspect collaboratif apporté par les nouvelles technologies. Qu’il s’agisse de plateformes, réseaux sociaux ou même jeux vidéo, les plus jeunes se sont imprégnés très rapidement des technologies qui les entourent, pour suivre les cours de façon virtuelle. Bien sûr, ceux-ci ne remplaceront jamais un cours animé par un professeur dans une salle de classe où les interactions font partie du processus de transmission du savoir, de par leur caractère réel et physique. Cependant, l’usage du numérique et de l’innovation au sein des institutions éducatives a montré son potentiel comme parade au confinement et à la distanciation physique.

L’e-enseignement comme nécessité pour s’adapter à notre ère

La crise sanitaire a obligé les populations à adopter les mesures de distanciation sociale, autant pour les salariés qui avaient cette possibilité que les étudiants, dont les établissements ont été fermés durant plusieurs mois. Et pour faciliter l’éducation à distance, nous avons assisté à un grand nombre d’initiatives de la part des établissements supérieurs, qui sont le fruit d’une collaboration entre individus, réseaux sociaux et technologies. Les Business Schools l’ont d’ailleurs bien compris, en faisant appel à leurs récentes expériences d’innovations en matière d’enseignement et aux plateformes de cours en ligne, pour assurer cette continuité pédagogique.

De ce fait, les institutions éducatives devraient d’ores et déjà prévoir des stratégies numériques, pour palier à l’impossibilité d’assurer un cours en présentiel, comme nous l’avons vu lors de la crise sanitaire. Au Royaume-Uni, l’université de Cambridge a déjà opté pour la solution d’une rentrée et de cours virtuels pour la rentrée 2020. En France, Sciences Po a envisagé une rentrée hybride, dominée par des cours virtuels et la mise en place d’ateliers par petits groupes.

Ces institutions tablent sur les opportunités existantes qu’offre le numérique, sans pour autant supprimer les cours physiques. Il s’agit ici d’un moyen de substitution important sur lequel il faut savoir rebondir lorsque nous traversons des crises non-anticipées comme celle de la Covid-19.

Par exemple, où en est-on de la réalité virtuelle ou de la réalité augmentée pour rendre des cours d’histoire, de géologie, de physique, de sciences de la vie plus immersifs ? Il ne s’agit pas de gadgets mais d’expériences pédagogiques innovantes : une plongée dans la matière du cours elle-même qui a plus de chance d’être comprise et retenue qu’un cours classique transmis de manière verticale. C’est le moment de vivre avec son temps, sans pour autant supprimer les fondamentaux du socle éducatif avec lequel nous avons tous appris.

Un autre aspect à considérer concerne l’esprit collaboratif à intégrer dans les stratégies numériques. En effet, l’expérience collaborative à travers le digital a montré son efficacité pendant la crise. Avec les établissements qui aujourd’hui encore ferment pour cause sanitaire, on peut facilement imaginer que la continuité pédagogique pourrait être mise à mal sans option numérique collaborative de substitution.

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