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Publication: Juillet 2020

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Éliminer l’hépatite C en 2030, GILEAD...
 

A l’occasion de la journée mondiale contre les hépatites, Gilead Sciences, Inc. annonce aujourd’hui la publication d’un nouveau rapport sur la capacité des pays à éliminer l’hépatite C en 2030. Produite par la société de conseils Boston Consulting Group (BCG), à la demande de Gilead, cette analyse « Winning the Race to Eliminate Hepatitis C » a été réalisée à partir de l’étude de 29 pays incluant l’Europe, le Canada, et l’Australie. Depuis le premier rapport publié en 2017, sur les 29 pays évalués, 40 % ne disposent toujours pas d’un plan national pour coordonner tous leurs efforts. Et moins de 60 % des pays ont développé une base de données nationale sur les patients atteints du virus de l’hépatite C afin de garantir que le plus grand nombre possible d’individus terminent le processus de soins.

La France, quant à elle, fait partie des 10 pays au sein des 29 étudiés qui sont actuellement en bonne voie pour atteindre les objectifs de l’OMS d’ici 2030, selon les auteurs du rapport. Dans son Plan priorité prévention 2018-2022, la France s’est fixée comme un des objectifs à atteindre l’élimination du virus de l’hépatite C à l’horizon 2025, basé sur un renforcement de l’accès aux traitements, ainsi que sur l’intensification des actions de prévention et de dépistage. Cet objectif s’inscrit dans le cadre défini par l’OMS en 2014 pour éliminer cette maladie.

Le rapport est disponible à l’adresse suivante :

Eliminer l’hépatite C, un enjeu de santé publique majeur au niveau mondial

L’élimination des hépatites virales en 2030 a été annoncée par l’Organisation Mondiale de la Santé comme un enjeu de santé publique mondial. Le virus de l’hépatite C se propage par contact de sang à sang, notamment par des pratiques d’injection dangereuses, la transfusion de sang non contrôlé et certaines pratiques sexuelles. On estime que plus de 71 millions de personnes dans le monde vivent avec le VHC et que l’épidémie continue de croître, avec 1,75 million de nouvelles infections dans le monde chaque année. De plus, près de 81 % des personnes atteintes du VHC ne sont pas diagnostiquées. L’hépatite C présente peu de symptômes, mais non traitée, elle peut entraîner une grave maladie du foie, notamment une cirrhose et un cancer du foie. A l’échelle mondiale, l’OMS estime que 399 000 personnes meurent chaque année de complications liées au VHC.

En France, on estime que plus de 80 000 patients ont été guéris depuis 2014, tandis que 90 000 autres sont toujours non diagnostiqués ou non traités.

En dépit des avancées dans la prévention, le dépistage et les traitements, l’hépatite C reste une menace majeure de santé publique. Pour réussir à relever le défi de l’élimination de l’hépatite C en 2030, le rapport préconise six actions majeures :

1. Mettre en place un plan national solide avec des objectifs spécifiques à chaque pays,

2. Allouer des ressources aux stratégies d’élimination mises en place et créer de nouveaux mécanismes de financement,

3. Définir une stratégie de dépistage pour identifier les personnes non diagnostiquées,

4. Décentraliser les tests et les parcours de soins pour s’assurer que toutes les personnes diagnostiquées sont traitées,

5. Réduire les risques d’infections par injection de drogues pour prévenir les nouveaux cas, car l’injection de drogues est la principale source de nouvelles infections dans les pays à revenu élevé,

6. Mesurer la fréquence de l’infection à VHC au moyen d’une base de données de prévalence normalisée et définir des objectifs basés sur les résultats pour évaluer les performances par rapport aux objectifs de l’OMS.

Le rapport décrit le modèle de soins idéal avec l’importance de la simplicité et de la décentralisation, le lien fort à établir entre diagnostic et traitement, l’attention particulière à porter aux populations les plus vulnérables, l’accès aux équipements et aux traitements, la mise en place d’indicateurs de suivi et de succès de la stratégie déployée.

Depuis que le rapport a été finalisé, la pandémie COVID-19 a perturbé les modèles de soins du virus de l’hépatite C et a présenté de graves risques sanitaires, sociaux et économiques pour les communautés touchées qui sont déjà parmi les plus vulnérables de notre société. Néanmoins, la réponse de santé publique à la COVID-19 a le potentiel d’accélérer certaines des conclusions du rapport, notamment la mise en place d’une approche centrée sur les personnes par l’intégration du dépistage et du traitement du VHC dans d’autres services de soins et la décentralisation des soins liés au VHC dans la communauté ou par le biais de plateformes en ligne.

« Pionnier dans la lutte contre le virus de l’hépatite C au niveau mondial, Gilead reste pleinement engagé pour l’élimination de l’hépatite C », a déclaré Cécile Rabian, Directeur Médical France de Gilead Sciences. « Chez Gilead, nous travaillons avec l’ensemble des acteurs impliqués dans cette lutte contre l’hépatite C, y compris les chercheurs, les organisations non gouvernementales, les gouvernements et les communautés touchées par la maladie, pour rendre l’élimination de ce virus possible, en France et dans le monde entier. Si nous agissons ensemble maintenant, nous sommes persuadés que l’élimination de l’hépatite C en 2030 est possible. »

http://www.gilead.com/

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