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Dossiers

Utilisation des technologies UV-C pour la désinfection des surfaces

Par Benoit Gillmann, fondateur et dirigeant de BIO-UV Group

Publication: Juillet 2020

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Seules les normes et les certifications attestent de la véritable efficacité des dispositifs ! Ou comment être sûr d’être efficace en désinfection de surfaces, notamment avec la technologie des UV-C...
 

La récente crise sanitaire liée à l’épidémie de SARS-COV 2 a poussé bon nombre de sociétés, fabricants ou simples distributeurs, à se mobiliser afin de répondre à la demande croissante pour des dispositifs capables de désinfecter les surfaces, le déconfinement accentuant la tendance et la conviction que les protocoles d’hygiène et de désinfection perdureront dans un certain nombre d’activités. Le procédé qui a été rapidement le plus mis en avant est : la désinfection par rayonnements ultraviolets de type C.

Cette technologie, véritable alternative à la chimie, est moins polluante et garantit, in fine, une dose efficace de rayonnement, permettant, selon une mise en œuvre précise et respectée, d’éradiquer les micro-organismes, notamment les bactéries et les virus dont le SARS-COV 2. De nombreux systèmes ont ainsi vu le jour en très peu de temps, mais tous n’ont pas obtenu le sésame pourtant essentiel de la certification par des laboratoires reconnus et indépendants selon la norme NF T 72-281.

En conséquence, une grande majorité de ce qui est apparu sur le marché n’est clairement pas suffisamment efficace et peut même constituer un danger pour la santé des individus car les opérateurs et les utilisateurs pensent que le travail a été fait !

Pour démontrer son efficacité, il est impératif que chaque procédé soit strictement soumis à un travail de conception très précis et exigeant qui nécessite une expérience et un savoir-faire éprouvés en matière d’ingénierie, ceci afin de garantir, selon une plage et une méthode d’utilisation, un résultat conforme à la norme et aux attentes.

Enseignement n°1 : seule une dose d’UV-C efficace permet de désinfecter

Le soleil émet une lumière invisible : les ultraviolets. Ce phénomène naturel est reproduit grâce à des lampes puissantes, issues des technologies les plus récentes, qui émettent des rayons UV-C (la plus germicide comparé aux UV-A et B).

A 254 nm, la longueur d’onde optimale pour détruire les micro-organismes (virus, bactéries, algues, levures, moisissures, …), les rayons UV-C pénètrent le cœur de l’ADN ou de l’ARN et perturbent le métabolisme des cellules. Tous les germes sont ainsi inactivés (y compris SARS-COV 2) et ne peuvent se reproduire.

Seule une dose d’UV-C précise et minimum, correspondant à l’énergie délivrée exprimée en millijoules (mJ) /cm² que doivent absorber les micro-organismes vivants pour être inactivés, permet de garantir la désinfection d’une surface. C’est le même principe pour la désinfection de l’eau, le métier de BIO-UV Group depuis plus de 20 ans.

Enseignement n°2 : nettoyer n’est pas désinfecter !

En pleine considération des réalités de terrain, médicales et scientifiques, Benoit Gillmann, Fondateur de BIO-UV Group, explique : « Nettoyer n’est pas désinfecter. Selon la définition classique, nettoyer consiste à rendre net, propre en débarrassant de ce qui tâche, salit, ternit. Cependant, la plupart du temps, ce sont des produits chimiques ou des matériaux imbibés de produits (lingettes) qui nous servent à nettoyer mais malheureusement l’action de désinfecter n’est pas toujours complète car le temps de contact indispensable entre le principe actif chimique et la surface n’est pas suffisant. Il est en effet très difficile de respecter scrupuleusement les préconisations définies partout et de tout temps.

La désinfection, elle, consiste à détruire les germes pathogènes grâce à un désinfectant. Se dit de substances, d’agents, de produits propres à désinfecter. Aujourd’hui, les désinfectants pour l’eau, les surfaces… les plus répandus sont le chlore, les formaldéhydes, les ammoniums quaternaires, les UV-C et l’ozone (O3). Chaque technique nécessite une mise en œuvre et un protocole précis et surtout des normes à respecter ! »

Pour ce qui concerne la désinfection par UV-C, c’est la dose d’UV-C (exprimée en millijoules (mJ) /cm²) appliquée sur les micro-organismes, dont les germes pathogènes (bactéries, virus, …), qui permet d’assurer un processus de désinfection efficace, en détruisant l’ADN ou l’ARN et en éliminant toute possibilité de réplication.

Un système de désinfection par UV, selon l’application, selon les normes et selon la matière à traiter, se mesure en abattement logarithmique. Pour être efficace et réellement sécuriser la désinfection effectuée, il est nécessaire d’atteindre 99,99% sur les virus et 99,999% sur les bactéries. Ces exigences et ces performances sont très élevées et seule une puissance adaptée et un appareil conçu pour son application, pourra les atteindre.

Bien entendu, pour délivrer au minimum la juste dose, la phase de conception des systèmes dans des sociétés professionnelles et expérimentées est essentielle. Pour les surfaces comme pour l’eau, il faut prendre en considération les éléments clés que sont : le type d’utilisation, le temps d’opération, la distance avec la surface à traiter et le type de surface.

La prise en compte et la maîtrise de l’ensemble de ces paramètres est la condition ESSENTIELLE pour obtenir le niveau d’efficacité recherché.

Enseignement n°3 : en premier lieu s’assurer de la certification des dispositifs, seule garantie de leur efficacité

Pour les surfaces, l’obtention de la certification selon la norme NF T 72-281 (procédés de désinfection de surface par voie aérienne et applicables aux traitements physiques dont les UV-C), seule norme disponible aujourd’hui en France et en Europe, nécessite de respecter très précisément un protocole de tests exigeants garantissant l’efficacité d’un dispositif, sous réserve que la mise en œuvre soit conforme aux préconisations du manuel d’utilisation.

PME industrielle innovante qui commercialise depuis plus de 20 ans des systèmes et solutions de désinfection par ultraviolets (UV-C) adaptés à de nombreuses applications (traitement de l’eau potable, des eaux usées, eaux de ballast, eaux récréatives, eaux industrielles, …), BIO-UV Group a mobilisé ses équipes d’ingénierie et industrielles en un temps record pendant la crise provoquée par le SARS-COV-2 pour lancer le dispositif BIO-SCAN, premier système de désinfection des surfaces français et certifié.

A l’issue du suivi d’un protocole très exigeant, BIO-SCAN a franchi l’étape de la certification établie par le laboratoire indépendant BIOFAQ (groupe CARSO), leader européen des prestations analytiques environnementales et agroalimentaires, avec des performances de 99,999% sur les bactéries et 99,99% sur les virus. Compte tenu de la charge de bactéries et de virus qui peut être déposée par un humain sur une surface, le risque de contamination est nul après le passage du BIO-SCAN.

« Nous avons choisi de vérifier ces résultats dans un deuxième laboratoire, spécialisé dans le diagnostic des maladies infectieuses, qui a montré l’effet de BIO-SCAN sur le SARS-COV-2. », conclut Benoit Gillmann.

Dans le même temps, de nombreux autres dispositifs, de fabrication française ou étrangère, ont été annoncés, lancés et commercialisés sans que leur efficacité soit réellement prouvée :

- Aucune certification présentée

- Aucun test dans des laboratoires indépendants, encore moins sur le SARS-COV 2 lui-même

- Aucune certification CE (pour rappel la certification CE s’obtient grâce à des tests effectués dans des laboratoires agréés qui portent sur la compatibilité électromagnétique, la conception et les composants électriques et les facteurs de sécurité).

Quelques très rares entreprises ont franchi ces étapes INDISPENSABLES avec succès et sont dans la capacité d’en fournir les preuves.

Par cette tribune, BIO-UV Group, à travers son PDG Benoît Gillmann, souhaite sensibiliser les autorités et l’ensemble des acteurs et utilisateurs, en les mettant en garde contre certains systèmes qui promettent de la désinfection de surfaces mais qui, au final, ne produisent que peu d’effets sur les micro-organismes et notamment les virus.

Cette démarche « légère » peut s’avérer dangereuse et doit être évitée en demandant systématiquement aux entreprises qui commercialisent les preuves des tests et certifications réellement effectués.

http://www.bio-uv.com/

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