En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d'intérêts. En savoir plus et gérer ces paramètres. OK X
 
 

 

 

Actualité des entreprises

FLIR, La technologie thermique en première ligne pour détecter le COVID-19

Publication: Juillet 2020

Partagez sur
 
L’utilisation de caméras thermiques pour effectuer le suivi thermique des personnes dans les zones de transit et les lieux de forte affluence s’est intensifiée depuis la pandémie du SRAS en 2003, et ce principalement en Asie de l’Est...
 

À mesure que la pandémie du coronavirus poursuit sa progression, entraînant ainsi la fermeture de toutes les entreprises non stratégiques et la préparation par les gouvernements de plans de réouverture de l’économie, les entreprises se mettent en quête de technologies qui peuvent les aider à ralentir la propagation du virus et à préserver la sécurité des employés et des clients.

Face à la crise mondiale du COVID-19 et à ses répercussions dans nos vies, ces caméras ont été massivement plébiscitées par les gouvernements pour les aider dans leurs missions, ainsi que par tous les secteurs, en particulier les entreprises fournissant des services stratégiques.

Depuis le début de la crise, les caméras thermiques ont été plus largement utilisées à des fins de détection que par le passé. Capables d’analyser les températures corporelles avec une précision de +/-0,5 °C en conditions de détection classiques, elles sont rapidement devenues des outils de prédilection utilisables en première ligne. L’OMS est une organisation qui utilise cette technologie pour traverser la crise. Pour le personnel essentiel employé à la préparation des aliments, dans les entrepôts, aux postes-frontières, sur les plates-formes de transport et surtout dans le secteur de la santé, la détection est devenue une première étape cruciale pour identifier les personnes présentant une température corporelle élevée (TCE).

Détection précoce

Pouvoir détecter les signes avant-coureurs d’une maladie est un avantage qu’il ne faut pas sous-estimer durant la période actuelle. Les caméras thermiques sont d’excellents outils pour la détection des variations thermiques de surface, y compris corporelles, à une distance recommandée par les responsables de la santé publique et communément appelée « distanciation sociale ». Les procédures de vérification mises en œuvre dans les aéroports et dans d’autres lieux publics peuvent être une première étape dans la détection des personnes présentant une température élevée. Ces dernières semaines, Emirates Airlines les a utilisées pour contrôler les passagers voyageant vers les États-Unis.

Pour ceux dont la température corporelle est supérieure à la moyenne des températures relevées sur d’autres, une seconde vérification doit être effectuée à l’aide d’un équipement de détection médicalement approuvé, tel qu’un thermomètre oral. Si la détection thermique peut faciliter la détection des températures corporelles supérieures à la moyenne, les porteurs du virus peuvent se révéler asymptomatiques et ne manifester aucune hausse de température ; cette méthode doit par conséquent s’intégrer à un programme de sécurité plus vaste. Un dépistage médical supplémentaire est essentiel, car les caméras thermiques FLIR ne sont pas en mesure de détecter ou de diagnostiquer les virus, la fièvre ou toute autre pathologie médicale.

Précision de détection

Pour mesurer les températures corporelles, il est important d’utiliser des caméras présentant une résolution et une stabilité supérieures, comme les modèles spécifiques des séries FLIR A, T ou E. Ces modèles comportent un mode de détection intégré à la caméra. Il s’agit d’un algorithme qui permet aux opérateurs de détecter la température corporelle élevée de chaque personne en la comparant à celles des personnes précédemment testées au sein d’un environnement existant. Cela permet à l’algorithme de disposer d’une base de référence dynamique et de tenir compte des variations normales de température qui se produisent tout au long de la journée. De tels outils d’intervention en première ligne sont essentiels pour permettre aux entreprises dans lesquelles les interactions au sein du personnel sont nombreuses, de rester opérationnelles.

À température ambiante, ces caméras stabilisées offrent une précision de +/- 0,5 °C et relèvent de manière quasi instantanée les températures corporelles de chacun. La précision de ces relevés dépendra de plusieurs facteurs dont les suivants : la caméra utilisée ; la sensibilité du détecteur ; les paramètres de la caméra ; et la distance avec les cibles, ce qui signifie que la caméra doit être suffisamment proche du sujet pour détecter les nombreux pixels de température à proximité du canal lacrymal, l’endroit qui indique avec le plus d’exactitude la température corporelle interne d’une personne et qui est le moins perturbé par les effets de l’environnement.

Pour de nombreux secteurs et clients qui font confiance à cet outil en tant qu’instrument de détection précoce, la détection individuelle du personnel ou du public est une première étape essentielle durant laquelle les résultats thermiques peuvent être partagés presque instantanément. Au fil du temps et à mesure que nous observons l’évolution des besoins de détection à plus grande échelle, le principal objectif des équipes de R&D sera d’augmenter la production tout en préservant la précision lors du développement des solutions d’imagerie thermique de demain.

Protection de la vie privée et technologies de santé

Alors que nous entrons dans un monde où les appareils technologiques occuperont une place plus importante du point de vue de la surveillance sanitaire, l’un des principaux enjeux des consommateurs sera la protection de la vie privée. Si la notion de détection des températures est plus couramment acceptée sous la tutelle d’un employeur, dans la sphère publique en revanche, la protection de la vie privée devient source de débats.

La réponse est simple ; les caméras thermiques ne disposent d’aucune fonction de reconnaissance faciale. Ces caméras ne peuvent pas enregistrer une photo reconnaissable de la personne dont la température corporelle a été mesurée. Elles ne peuvent pas déterminer la couleur des yeux, des cheveux ou des vêtements, ni même la couleur de la peau.

À mesure que la « nouvelle norme » s’impose dans le registre courant, nous voyons la détection de la température corporelle gagner du terrain. Des entreprises stratégiques qui l’utilisent pour rester opérationnelles, elle s’étend à d’autres organisations qui l’envisagent dans le cadre de leur réouverture. Il ne fait aucun doute que nous entrons dans une période de changement et que nous devrons trouver de nouvelles façons de nous adapter, sur le court et le long terme. Par exemple, il se peut que dans les aéroports, la détection de la température des passagers devienne une pratique standard obligatoire à très brèves échéances. Même si, pour l’instant, la généralisation des tests de détection du COVID-19 reste au cœur de tous les échanges, il se peut que la technologie thermique devienne elle aussi un outil de détection efficace. Pour ce faire, elle devra être combinée au dépistage médical afin de faciliter la surveillance et la détection des symptômes de la maladie, une avancée essentielle pour prévenir le développement de nouveaux foyers.

http://www.flir.com/

Suivez Industrie Mag sur le Web

 

Newsletter

Inscrivez-vous a la newsletter d'Industrie Mag pour recevoir, régulièrement, des nouvelles du site par courrier électronique.

Email: