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Les investigateurs ont établi une corrélation entre le temps de réaction médicale et le risque de récurrence de diagnostics inappropriés chez les patients porteurs d’un défibrillateur (DAI ou CRT-D).

Le registre observationnel THORN met en évidence l’importance d’une action corrective rapide par le personnel médical en cas de diagnostic et de thérapie inappropriés délivrés par le défibrillateur cardiaque implantable (DAI ou CRT-D). Le registre THORN visait à décrire le taux de diagnostics et de thérapies inappropriés de l’arythmie ventriculaire chez les patients porteurs de défibrillateur cardioverteur implantable (DCI) et suivis par Télécardiologie, aussi bien que l’impact du temps de réaction médicale suite au diagnostic d’arythmie ventriculaire inappropriée. Cette étude est importante pour mettre en place les procédures de suivi les plus efficaces dans les centres.

La population de THORN était constituée de 1882 patients implantés d’un défibrillateur cardiaque implantable pour une prévention primaire ou secondaire dans 110 centres en France et suivis par télécardiologie (système Home Monitoring® Biotronik). Les patients étaient implantés d’un DAI simple chambre (45%), DAI double chambre (27%) ou CRT-D (28%). Les diagnostics d’arythmies ventriculaires inappropriées sont apparus chez 9% des patients sur une période de suivi de 14 mois. Néanmoins, le taux de chocs inappropriés restait bas (3%), plus probablement dû à des actions correctives précoces réalisées grâce à la télécardiologie.

Le délai médian entre le diagnostic ventriculaire inapproprié et la confirmation sur la plateforme de Télécardiologie par les médecins traitants était de seulement un jour. Néanmoins, le délai médian avant la prise de contact avec le patient est demeuré de 8,0 jours. « De manière importante, nous avons constaté une corrélation entre la durée du délai avant la prise de contact avec le patient et le risque de récurrence de diagnostics inappropriés avant que la mesure corrective ne soit prise » a commenté le Dr Tilman Perrin, investigateur, CHU La Timone à Marseille. « Nos données indiquent que suite à un diagnostic inapproprié, au moins un jour supplémentaire avec de nouveaux enregistrements de diagnostic inapproprié apparait dans 30 % des périodes de réactions médicales, avec une thérapie inappropriée dans plus de la moitié des cas. »

Par conséquence, les auteurs encouragent à réduire autant que possible le délai d’action corrective après un diagnostic d’arythmie ventriculaire inapproprié afin de prévenir des récidives potentiellement suivies par des thérapies inappropriées. Pour cette raison, les centres implanteurs devraient définir un processus efficace pour la mise en place de la télécardiologie, incluant la clarification des rôles concernant la gestion des données transmises quotidiennement.

“Les résultats récents de l’étude THORN montrent que la transmission rapide des données des patients est cruciale pour les patients porteurs d’un défibrillateur. » déclarait Luc Cheminot, directeur général de BIOTRONIK FRANCE. « C’est un des avantages de notre système de télécardiologie (Home Monitoring®). Notre système unique de télécardiologie est un exemple qui montre combien BIOTRONIK s’efforce de trouver des solutions de santé numérique innovantes qui permettent de sauver et d’améliorer la vie des patients. »

L’étude THORN a été récemment publiée en ligne sur Europace

Les études précédentes sur la télécardiologie ont aussi montré que le système Home Monitoring de BIOTRONIK peut réduire le taux de patients avec chocs inappropriés et même la mortalité toute cause.

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