Ces deux entreprises ont dû faire face à de lourdes difficultés depuis plus d’un an en raison de la baisse de commandes, de la fragilité financière de leurs actionnaires respectifs et de leur forte dépendance à un client unique. Elles avaient été placées en redressement judiciaire, respectivement les 29 novembre 2018 et 12 février 2019.
La reprise des deux sociétés qui constituent le site des Fonderies du Poitou marque l’issue d’un processus organisé avec le concours actif et constant des services de l’Etat, sous l’égide du Comité interministériel aux restructurations d’entreprises (CIRI) et du délégué interministériel aux restructurations d’entreprises. Elle permet de maintenir 623 des 732 emplois industriels du site d’Ingrandes-sur-Vienne et d’accompagner les départs, le plus grand nombre d’entre eux se faisant sur la base du volontariat.
L’offre de Liberty permet donc de conserver une grande majorité des emplois et des savoir-faire sur le site. Les ministres saluent l’esprit de grande responsabilité dont ont fait preuve les organisations syndicales et les salariés de l’entreprise pendant ce long processus, alors qu’ils étaient confrontés à beaucoup d’incertitudes sur le devenir de leurs sites ces derniers mois. Les ministres saluent également l’attitude de Renault qui, par ses engagements de volumes, permet une reprise dans des conditions sociales satisfaisantes.
Bruno Le Maire et Agnès Pannier-Runacher comptent désormais sur Liberty House pour mener à bien son projet industriel et de diversification de l’activité des Fonderies du Poitou, gage d’une pérennisation de l’activité industrielle du site d’Ingrandes-sur-Vienne. Ils seront particulièrement vigilants à la bonne application des volets social et industriel du projet de reprise.