Celle-ci, utilisait alors un détecteur de métaux pour contrôler sa production de thé. Parce que l’entreprise exportait vers le Japon, pays où règne une surveillance très stricte des produits- et aussi pour satisfaire pleinement sa clientèle haut de gamme, elle fit appel à ISHIDA.
En effet, HERBAPAC, société en nom collectif créée en 2008, joint-venture entre les groupes Salpa et Fauchon, dessert des réseaux de boutiques, des cafés-hôtels-restaurants, des épiceries fines, toute entreprise souhaitant associer son nom à une note élégante (French made) tant en France qu’à l’export.
Fanny Husselstein, directrice du site HERBAPAC : « Nous créons des recettes à partir de thés sélectionnés en provenance de Chine, d’Inde, du Japon, de Corée, d’Afrique, d’Amérique du Sud... Puis, nous nous chargeons du conditionnement en apportant savoir-faire et expertise en termes de réglementations, et de faisabilité. »
Dix années plus tard, ce même détecteur est toujours à pied d’œuvre, pour inspecter avec grande rigueur le thé en vrac -ensuite conditionné en boîtes et poches-, à la cadence de 25 à 75 kg/heure.
Avant chaque démarrage du système, l’opérateur s’assure du bon fonctionnement de la machine en effectuant un contrôle au moyen de billes de calibrage de 0,6 mm, 2 mm et 4 mm, respectivement en métal, caoutchouc et quartz.
Ensuite, le système vérifie la présence de corps étrangers par la mesure de la densité du produit inspecté. Un faisceau de rayons X le traverse. En fonction de l’intensité du faisceau renvoyé les diodes envoient un signal converti en une image à plusieurs niveaux de gris. Toutes les particules plus denses que le produit apparaissent sous forme de points sombres sur l’image.
Tous les détecteurs ISHIDA sont dotés de la technologie brevetée GA (algorithme génétique intelligent). En analysant les données d’images sur plusieurs générations, la machine atteint un niveau de précision extrêmement élevé. Étant donné que les contaminants retrouvés sont généralement similaires (le thé étant cueilli à la main, les cailloux représentent 90 % des contaminants), il est possible de créer un journal de comparaisons de plus en plus précis avec chaque procédure d’inspection.
Fanny Husselstein : « Nous sommes pleinement satisfaits de ce système de détection qui sécurise notre production. Facile à utiliser, il se nettoie très facilement grâce au démontage/remontage sans outil. Nous prévoyons d’investir environ 1,6 M€ sur 2 ans dédiés, entre autres, à la création d’une troisième ligne automatisée de sachets 2 g », souligne Fanny Husselstein. « Nous envisageons ainsi d’augmenter notre cadence de 160 à 240 sachets/minute »