Il s’agit d’une directive européenne qui oblige les entreprises, ainsi que les administrations, à traiter les informations personnelles selon certaines règles. Les entreprises concernées sont plus particulièrement celles qui proposent des biens et services sur le marché de l’Union Européenne et celles collectant et traitant des données à caractère personnel sur les résidents de l’UE. Cela s’applique aussi aux entreprises hors de l’UE si elles collectent des informations personnelles de citoyens européens.
Smartphones, objets connectés ou encore reconnaissance digitale : les supports de navigation se multiplient collectant de plus en plus d’informations sur l’identité, les préférences et les habitudes des internautes. La réglementation européenne les concerne directement puisqu’elle leur ouvre de nouveaux droits : l’internaute doit disposer d’un accès direct à ses informations personnelles (récoltées au cours de création de comptes, d’inscriptions à une newsletter, de préférences de navigation…). Il pourra ainsi en demander la suppression ou la modification. L’objectif est de rendre au consommateur la maîtrise de son identité et l’usage commercial de ses informations personnelles. Le non-respect de ces règles est puni par des sanctions financières importantes.
Yves Benchimol, fondateur de l’application mobile WeWard qui sécurise les données de géolocalisation grâce à la blockchain et réattribue aux consommateurs une partie de la valeur monétaire de leurs données, nous donne son avis d’expert sur les changements qu’implique ce nouveau règlement :
Quel est le premier bilan de l’application de la nouvelle législation ?
Les entreprises françaises sont-elles en règle ?
Les start-ups françaises arrivent-elles à respecter ces nouvelles obligations ?
Où ils en sont nos voisins européens avec la mise en place du RGPD ?
Quelles conséquences pour les entreprises n’étant toujours pas en règle ?