Après l’installation d’une machine de petite capacité en octobre dernier à l’IRT Jules Verne, la caractérisation sur éprouvettes 3D imprégnées a été entreprise il y a quelques semaines. Prochaine étape : la mise en œuvre d’une machine grande capacité au second semestre 2019 chez Loiretech.
Les premières pièces issues de cette technologie seront exposées lors du salon mondial des composites, le JEC World 2019, du 12 au 14 mars 2019, sur les stands de l’IRT Jules Verne et de ses partenaires, Loiretech et Axiome. Le projet FARAMIR vise à développer un procédé innovant reposant sur l’hybridation de la fabrication additive minérale et de l’imprégnation sous vide des préformes 3D. L’objectif est l’obtention directe d’outillages disposant de caractéristiques équivalentes aux outillages réalisés en planche usinable, avec pour finalité de fabriquer en une seule étape des pièces de formes complexes.
En simplifiant les process industriels, l’IRT Jules Verne et ses partenaires entendent répondre aux contraintes de cadences et de coût des filières industrielles. Parmi les applications envisagées, on trouve notamment les outillages de détourage pour le marché automobile, des pièces à la fois de taille moyenne et de formes complexes. Le projet a enregistré une étape majeure avec l’installation d’un équipement VOXELJET VX200 pour la fabrication des premières éprouvettes 3D imprégnées à l’IRT Jules Verne en janvier de cette année. Loiretech accueillera au second semestre 2019 une machine grande capacité. Débutera alors la phase de mise au point des paramètres sur démonstrateur.
Lancé en mai 2018 pour une durée de 3 ans, le projet FARAMIR dispose d’un budget de 1,46 M€. Il s’agit du premier projet développé dans le cadre du dispositif acces-pme.fr , porté par le pôle de compétitivité EMC2 pour mener des projets au sein de l’IRT Jules Verne. Avec ce programme, l’Institut de Recherche Technologique Jules Verne entend accentuer ses relations avec les PME innovantes du Grand Ouest qui conçoivent des procédés pour le futur des usines, en accompagnant leur montée en compétences et leur offrant la possibilité d’intégrer des dispositifs de recherche plus courts et plus légers.