Les Français ont pu découvrir récemment les premières offres de gaz vert à destination des particuliers. Dans ce marché en plein essor, ilek, fournisseur d’énergies vertes et françaises, a dressé le profil de ces consommateurs qui ont choisi de passer à un fournisseur de gaz renouvelable, ainsi que les économies engendrées.
Les consommateurs de gaz vert ont principalement entre 35 et 45 ans et vivent en couple avec un enfant dans un logement de 90m2 en zone péri-urbaine. Leur consommation par an revient à 9300 kwH, ce qui est 25 % de moins que la consommation moyenne des foyers en France sur une même superficie.
Si le développement des offres de gaz vert n’a commencé que fin 2018, cinq départements français se démarquent par l’engagement de leurs habitants : le Nord, la Loire-Atlantique, le Rhône, Paris et la Haute-Garonne.
Le gaz vert est issu de la fermentation de matières organiques, essentiellement des déchets agricoles. Une fois libéréì, le biogaz est purifieì pour devenir du biométhane et être injecteì dans le réseau de gaz. Contrairement au gaz naturel, cette énergie renouvelable non fossile est considérée comme neutre en CO2 et ne contribue donc pas aÌ l’augmentation des gaz aÌ effet de serre. Un atout de taille qui motive 50,4% des Français à changer de fournisseur pour participer à la transition écologique. Vient ensuite la simplicité de souscription à 28,5 %, il est aujourd’hui possible de changer de fournisseur en quelques clics, sans démarche administrative avec une résiliation automatique de l’ancien fournisseur. Enfin, 17,5 % des Français mentionnent le prix dans leurs motivations, car contrairement aux idées reçues le gaz vert n’est pas plus cher que les tarifs réglementés.
Selon les chiffres publiés sur les émisisons de CO2 par l’ADEME*, ilek a calculé l’économie en C02 d’une consommation moyenne du gaz vert. 4,017 tonnes de CO2/an seraient économisés, sachant qu’un Français émet en moyenne 8,7 tonnes d’équivalent C02 par an. Cela équivaut à l’empreinte carbone de 11 allers-retours Paris-Toulouse en voiture. Une telle quantité de CO2 serait absorbée par 573 arbres (pins maritimes) plantés en France.