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Les périodes de fête, paradis des contrefaçons

Par Chrissie Jamieson, VP Marketing, MarkMonitor

Publication: Janvier 2019

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La tendance est à la vente en ligne. Depuis ces dernières années, pas un seul rapport n’indique le contraire...
 

Ainsi, selon la Fédération E-commerce et Vente à Distance (FEVAD), jamais la part de l’e-commerce dans le commerce de détail n’a été aussi élevée. En 2017, elle aurait été de 8,5%, avec un CA de 81,7 milliards d’euros (+ 14,3% par rapport à l’année précédence).

Mais si la croissance du e-commerce profite aux commerçants et aux consommateurs, elle est également la raison de la multiplication de produits contrefaits.

Si le e-commerce a rendu l’achat de produits plus facile, et augmenté considérablement la visibilité des commerçants et marques, il est aussi un environnement rêvé pour les escrocs, faussaires et contrefacteurs.

C’est d’autant plus vrai durant les périodes de fêtes, où 91% des consommateurs font au moins une partie de leurs achats par internet*. Mais là où le consommateur moyen était autrefois facile à berner, celui d’aujourd’hui est plus méfiant. La confiance aveugle n’est plus de mise, et près des deux tiers des sondés consultent maintenant les avis des autres clients avant d’acheter sur un site web. Autre bonne surprise, ils sont désormais près de 43% à contrôler les certificats SSL. Mais, malgré tout ceci, les contrefaçons continuent d’envahir le marché.

Pourquoi ? Car la multiplication des produits réglementaires est accompagnée par celles des contrefaçons, ce qui les rend bien plus ardues à détecter. Autre problème, la qualité des contrefaçons. L’évolution des méthodes de fabrication des faussaires rend Les contrefaçons de plus en plus proche du produit d’origine, au niveau de l’apparence tout du moins. Au point qu’un tiers des consommateurs aurait acheté une contrefaçon sans même le vouloir. Plus de deux tiers de ces achats (68%) étaient des cadeaux achetés pendant la période des fêtes…

Pendant longtemps, les marques n’ont lutté qu’à moitié contre les contrefaçons, et se sont contentées de laisser les clients se débrouiller seuls pour identifier les produits contrefaits. Cela doit changer. Les marques se doivent d’être au premier rang de la lutte contre les contrefaçons. Il y va de leur avenir. Car 88% des victimes de contrefaçons estiment que les marques n’en font pas assez pour les protéger contre ces dernières.

Les marques risquent d’y laisser leur réputation, leurs résultats financiers, mais aussi fidélité de leurs clients.

Malgré la contrariété d’avoir perdu de l’argent en achetant un faux produit, les risques liés à la sécurité inquiètent de plus en plus. Des produits contrefaits peuvent avoir des conséquences terribles sur la santé de leurs utilisateurs. L’exemple des faux cosmétiques et des médicaments, qui causent des centaines de milliers de morts par an dans le monde, est particulièrement parlant. Les conséquences de la contrefaçon affectent donc également les secteurs économiques, ainsi que ceux de, l’emploi, la sécurité et la santé des citoyens.

En France, on a tendance à penser au secteur du luxe lorsqu’on parle de contrefaçon. C’est une erreur, car cette question concerne tous les secteurs de l’économie. Le ralentissement de la multiplication des produits contrefaits ne se fera que par la création d’une stratégie complète de protection des marques en ligne. Qu’elle soit gérée en interne ou avec l’aide d’un expert, elle est le seul moyen d’établir une résistance efficace. Et ce, pendant toute l’année, et pas uniquement pendant les fêtes.

http://www.markmonitor.com/

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