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Impression 3D : quand le DIY concurrence les fournisseurs de pièces détachées

Publication: Décembre 2018

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Longtemps réservées aux industriels et professionnels du secteur, les imprimantes 3D sont de plus en plus accessibles au grand public avec une variété de petits modèles, faciles d’utilisation, qui conviennent même aux enfants...
 

Selon une enquête récente menée par OnePoll et reichelt elektronik auprès de 1 000 Français, 42% d’entre eux pourraient considérer l’achat d’une imprimante 3D pour un usage personnel.

La première utilisation plébiscitée par 64% des Français est la réparation/le remplacement de petites pièces pour des objets du quotidien à l’aide de l’imprimante 3D. Ce résultat conforte ainsi la mouvance DIY de plus en plus présente. Se pose alors la question de l’impact que cela peut avoir pour les fabricants de pièces détachées.

L’impression 3D remplace la pièce détachée

Vis manquante, pied de chaise, cache-piles pour une télécommande… Les imprimantes 3D sont désormais tout à fait appropriées pour la production d’objets pour remplacer les petites pièces que l’on casse ou perd facilement à la maison. A l’aide de modèles d’impression prêts à l’emploi, proposés souvent gratuitement sur Internet, presque tous les petits objets du quotidien peuvent être imprimés chez soi.

Quel impact pour les industriels ?

Si tout un chacun peut remplacer toutes ses petites pièces, qu’en est-il pour les fournisseurs ? Bien qu’il soit déjà possible d’acheter sur Internet des modèles d’impression 3D auprès de fournisseurs privés, les modèles d’impression de nombreux fabricants n’ont pas encore été publiés pour des raisons de copyright.

Toutefois, Il n’est pas exclu que de plus en plus d’entreprises mettent à disposition des fichiers modèles pour l’impression, pour des raisons économiques et de réduction des coûts, soit moyennant un supplément, soit gratuitement. Cela permettrait aux entreprises d’économiser les coûts de fabrication, d’entreposage et d’expédition, mais aussi de protéger l’environnement en éliminant une partie du transport.

Une diversification des filaments grâce à de nouveaux matériaux À l’origine, l’impression 3D était réalisée à partir de filaments en PLA (polylactide) ou en ABS (copolymère acrylonitrile-butadiène-styrène). Mais cela restreignait considérablement les possibilités, tant fonctionnelles qu’esthétiques. À mesure que l’impression 3D s’est développée, les matériaux utilisés pour les filaments ont aussi évolué. Il est désormais possible d’utiliser des filaments fabriqués à partir d’autres plastiques de haute technologie, de métaux comme l’aluminium ou l’or et même de verre ou de céramique, offrant ainsi une multitude d’applications. Les filaments en métal devraient être développés pour un usage domestique dans les prochaines années.

De plus, la mise au point de nouveaux filaments contenant du bois, du liège ou des filaments plastiques transparents, qui agissent comme du verre, permettent aussi d’imaginer de nouveaux projets et de nouveaux domaines d’application.

http://www.reichelt.com/

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