Industrie Mag - Le journal de l'industrie.
- accueil .
- newsletter .
Flux RSS . - soumissions .
- publicité .
- contacts
Flux RSS .
« Alors que toute la filière de la plasturgie doit assurer la transition énergétique et répondre à des enjeux forts en matière d’écoconception, de recyclage et d’industrie écologique, le rôle de Plastipolis est stratégique. À moyen-terme, les industriels vont faire évoluer fortement leurs modes de production en consommant moins de matière, moins d’énergie, moins de déchets, etc., et le sourcing est essentiel », explique Emmanuelle BOUVIER, sa Présidente.
Les plastiques sont clefs pour l’économie circulaire : procédés éco-efficients, recyclés, recyclables, biosourcés ou biodégradables… Il existe de nombreuses pistes pour accélérer la transition écologique des entreprises. Elles ont besoin de solutions, pour anticiper, voire répondre aux nouvelles réglementations.
« Parmi les nombreux projets que Plastipolis accompagne, celui d’un consortium du Grand Ouest qui entre en phase d’industrialisation. Il travaille sur des polymères biosourcés et biodégradables, fabriqués grâce à des bactéries qui transforment les déchets de fruits et légumes en matières plastiques », déclare Emmanuelle BOUVIER.
L’entreprise AG Plast, implantée en Auvergne-Rhône-Alpes, a reçu le Trophée du plasturgiste en 2018 dans la catégorie « Croissance ». L’entreprise transforme aujourd’hui 3 000 tonnes de plastiques recyclés par an pour les secteurs du bâtiment, du mobilier ou des équipements sportifs. L’entreprise a connu une croissance de son chiffre d’affaires de plus de 50% en trois ans. « Pour ce projet, Plastipolis a accompagné l’entreprise dans l’ingénierie de projet, notamment le choix de partenaires pour développer de nouvelles matières issues de la filière bois, ainsi que l’intégration de matières recyclées ou encore la recherche d’expertise scientifique et le financement du projet. », ajoute Emmanuelle BOUVIER.
La feuille de route de Plastipolis met au cœur de ses priorités la gestion efficace des ressources pour des solutions de recyclage pour les emballages multicouches. Et aussi, développer des process et des technologies de traitement et revalorisation des déchets plastiques « post-consumers », ou des technologies biosourcées et/ou biodégradables.
Sur ces sujets, le pôle organise une journée scientifique à destination des chercheurs et industriels de la plasturgie le 18 décembre à Paris. Elle s’appuie sur les travaux de laboratoires renommés comme Biodymia, G2Elab, FEMTO, IMP, ou encore le LIMATB de l’Université de Bretagne Sud, et va permettre d’échanger autour des avancées significatives de la recherche et des résultats notables dans le domaine de l’économie circulaire. La journée est organisée au CNAM en partenariat avec IPC et le GFP, autour de projets financés par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) et le Fonds unique interministériel (FUI).
Programme et inscription : http://www.weezevent.com/journee-sc...
Plastipolis a déposé l’unique projet pour la plasturgie et les composites dans la course au label de l’État. Il anticipe les axes de solutions pérennes, en mettant en place à l’international un réseau et une veille technologique. Le pôle de compétitivité est la tête chercheuse de solutions de pointe pour répondre aux enjeux de la profession.
Plastipolis est le seul pôle de compétitivité français entièrement dédié aux secteurs de la plasturgie et des composites. Il a pour mission de détecter les besoins des entreprises, en particulier les PMEs, pour les conduire vers des actions collaboratives, susciter plus d’innovation et faire émerger de nouveaux projets de R&D. L’ouverture à d’autres secteurs industriels et à la coopération internationale est aussi au cœur de ses missions. Le pôle Plastipolis coordonne des projets d’innovation autour d’une feuille de route actualisée périodiquement et centrée sur les enjeux technologiques majeurs pour l’industrie de la plasturgie tels que l’industrie du futur ou l’économie circulaire.
Crée en 2005, Plastipolis travaille au service de plus de 400 adhérents dont 250 entreprises, 95 centres de R&D et formation, 60 institutionnels et partenaires, 4 000 contacts industriels et scientifiques, 175 projets financés pour 450 M€ d’investissement R&D et associant 280 entreprises différentes.
