Energies renouvelables, usine du futur, transition énergétique, augmentation du taux d’équipement de test et de mesure, analyseurs de gaz… autant de sujets qui seront au cœur de l’actualité de la 32ème édition du Salon Analyse Industrielle… Un petit point sur les grandes tendances à l’horizon 2019/2023.
Le projet de loi de finances pour 2019 prévoit l’investissement de 7,3 milliards d’euros dans les énergies renouvelables, contre 6,4 milliards l’an dernier. Le cabinet Xerfi-Precepta, dans une récente étude sur la finance verte, relève que le budget alloué aux EnR était supérieur en début de décennie, puisqu’il s’élevait à 8,6 milliards d’euros en 2011. Le cabinet évalue à 38 milliards d’euros les fonds nécessaires pour accroître de 20 GW les capacités renouvelables entre 2019 et 2023.
Les spécialistes estiment que la finance verte, dont la popularité et les rendements devraient augmenter, nécessitera de prendre le relais des investissements publics pour financer la transition énergétique. Ainsi, en 2017, les « green bonds », émissions obligataires vertes, étaient supérieures à 10 milliards d’euros en France, soit un quart des émissions obligataires mondiales. Le crowdfunding, qui a augmenté de 50% en 2018, pèse en revanche peu dans le financement des énergies renouvelables. Ce qui est certain, c’est que les logiques de marché appliquées aux EnR et l’état de chaque filière rendent risqués ce type d’investissements. Enfin, sur les quelque 2 900 milliards d’euros investis dans le monde dans les énergies renouvelables, un pays comme la France ne pèse que 0,25% d’investissements. Ce sont les pays émergents qui représentent l’avenir de ces filières, avec un poids à hauteur de 60% des investissements.
Et sur les 13 millions de tonnes incinérées, 95% font l’objet d’une valorisation énergétique. La valorisation énergétique des ordures ménagères se place ainsi au 2ème rang pour la production de chaleur ou d’électricité à partir d’énergies renouvelables.
Selon le baromètre des énergies renouvelables électriques en France. En fin d’année 2016, la France se dotait d’un « plan de réduction et de valorisation des déchets 2025 ». Celui-ci, qui représente le programme opérationnel du volet déchets dans la loi de Transition énergétique de 2015, repose sur trois axes principaux : d’ici 2025, la réduction de moitié par rapport à 2010 des déchets non dangereux et non inertes, avec une étape à - 30% en 2020 ; la réduction, toujours de moitié entre 2010 et 2025, du même type de déchets, incinérés dans des installations « n’atteignant pas le critère d’efficacité énergétique » (étape fixée à -25% pour 2020) ; enfin la suppression pure et simple de l’incinération de déchets dépourvue de valorisation énergétique.
Selon Research and Markets le marché mondial des équipements de test et de la mesure électronique devrait atteindre 28,98 milliards de dollars d’ici 2023 contre 23,51 milliards de dollars en 2017, soit un taux de croissance annuel moyen de 3,55%.
Cette croissance est notamment due à : la pénétration accrue de l’instrumentation modulaire - les progrès technologiques croissants vers la mise en réseau et la communication - l’adoption de davantage d’appareils électroniques - les dépenses en R&D en augmentation.
Quant à Technavio, pour ce cabinet le marché mondial du test et de la mesure passerait d’un montant de 19,17 milliards de dollars en 2016 à 23 milliards de dollars en 2021, soit un taux de croissance annuel moyen (CAGR) de 3,7 %.
Selon une étude réalisée par Xerfi, le marché des instruments de mesure est en pleine ébullition. Les nanomatériaux, les véhicules autonomes, l’usine 4.0 et les réseaux 5G font appel à des capteurs, appareils et systèmes de mesure toujours plus perfectionnés, voire inédits. Et l’essor de ces marchés entraîne dans leur sillage l’activité des professionnels de la mesure, qu’ils soient fabricants ou prestataires de services de métrologie. Leur chiffre d’affaires a ainsi progressé de 3% en 2017. Une croissance qui a également été soutenue par le redressement de l’industrie manufacturière. Si toutes les catégories d’instruments de mesure ont profité à plein de cet environnement porteur, les spécialistes des compteurs ont surperformé le marché grâce au plan de déploiement des compteurs Linky et Gazpar dans l’Hexagone. D’ici 2020, les perspectives de croissance se maintiendront au beau fixe selon l’étude Xerfi France.
Selon la société d’analyses britannique Technavio, le marché mondial des analyseurs de gaz serait estimé à 465,1 millions de dollars en 2020, avec un taux de croissance annuel moyen (CAGR) de plus de 3 %.
Au cœur de l’édition 2019 du Salon Analyse Industrielle, LE rendez-vous annuel du secteur très ciblé Industrie et Process, les 2 500 visiteurs professionnels attendus découvriront les différentes technologies, les nouveaux produits en analyse industrielle, la mesure à l’émission, le contrôle de process, l’instrumentation, la détection, la micro-analyse… présentés par les 80 exposants français et internationaux.
Lieu de rencontre privilégié entre clients industriels et professionnels de l’analyse, catalyseur de projets et de business, cette nouvelle édition est placée sous le signe de l’usine du futur.
Thématiques 2019 :
Le déploiement de solutions innovantes en termes de technologie analytique, d’ergonomie, d’appareils de mesure connectés, l’apparition des Interfaces Hommes-Machine (IHM) pour piloter les équipements d’une usine depuis son smartphone et de manière sécurisée, la multiplication des plateformes collaboratives, les réseaux Wi-Fi et fibres optique industriels …
L’intégration des NTICs telles que les objets connectés industriels (IIoT), le Big Data, la mobilité dans l’industrie, l’optique accélère la transformation numérique des usines…
La recherche d’efficacité énergétique, d’économie ou encore l’évolution des réglementations sont autant de leviers de croissance qui seront au cœur de la 32ème édition du salon des solutions en analyse industrielle.
Face à la multiplication des innovations et à l’évolution des technologies dans ce secteur, la 32ème Edition d’Analyse Industrielle sera dynamisée par un cycle de conférences-débats et d’ateliers-démos permettant aux professionnels en grande majorité, porteur de projets d’obtenir des réponses et des explications sur les sujets d’actualités du moment.