- 3DiTex : 3DiTex a pour objet la conception et la commercialisation de machines permettant la production de textiles en forme sans outillage. Pour résumer, « La technologie 3DiTex est au tissage ce que l’impression 3D est à l’injection plastique ». La société 3DiTex se donne jusqu’à fin 2019 pour mettre au point une machine « preuve de concept » qui lui permettra de convaincre les futurs clients mais également de réaliser une levée de fonds significative. Un premier brevet est en cours de dépôt et 2 personnes devraient rejoindre la start-up début 2019.
Delfox : Dotée d’une solide expérience en science des données, Delfox est une start-up qui développe des solutions innovantes d’Intelligence Artificielle (IA), appliquées aux problématiques de la surveillance spatiale. Grâce à sa solution DELF.sentinel, un système de surveillance apprenant et autonome, l’objectif de Delfox est de fournir, dans un contexte de démocratisation spatiale, l’information pertinente et prioritaire, au moment opportun. « Chez Delfox, nous pensons que ces systèmes d’IA sont la clef de l’innovation de défense requise aujourd’hui ».
Nimbl’Bot : Nimbl’Bot offre aux industriels de la robotique spécialisés en opérations complexes (ébavurage, parachèvement, ponçage...), l’opportunité d’améliorer la compétitivité de leurs prestations, la satisfaction de leurs clients et donc leurs perspectives de développement économique. Nimbl’Bot développe des solutions robotisées innovantes d’une précision bien supérieure à ce qui existe actuellement sur le marché, sans complexité technologique ni adjonction de coûteux équipements de correction de positionnement. « Nous permettons notamment de répondre aux besoins des industriels du secteur des matériaux composites, soit pour robotiser des opérations réalisées aujourd’hui manuellement, soit pour améliorer les performances des équipements déjà en exploitation ».
Ces 3 nouveaux projets rejoignent les autres start-up technologiques accompagnées au sein de la pépinière ASD comme Carbon Waters qui conçoit et commercialise des solutions pour la protection des matériaux et des systèmes industriels à base de graphène ; Hyper Space qui élabore des propulseurs de microsatellites pour l’industrie spatiale ; Mugen qui conçoit les interfaces numériques industrielles & interactions homme-système pour les industries ; Akeros qui offre des systèmes embarqués pour l’industrie maritime, sous-marine et autres industries ou encore iSea qui propose des outils et services pour la surveillance des milieux aquatiques et littoraux.
Reste à souhaiter que ces trois jeunes pousses rejoignent rapidement les « success stories » de la technopole, à l’instar de la start-up SkEyeTech qui a quitté au printemps 2018 la pépinière de Mérignac pour voler de ses propres ailes. En effet, après avoir suivi le cycle intégral d’accompagnement au sein de la technopole, SkEyeTech a été repris par le groupe français Azur Drones, leader du drone civil, et s’est installé sur le territoire de la Métropole bordelaise. Avec plus de 30 salariés, la direction R&D du groupe est désormais implantée sur le parc technologique Aéroparc de Mérignac, prélude à une importante croissance interne.