Dans la continuité de sa transition numérique, l’Aéroport de Bordeaux a choisi DPii Télécom et Services, éditeur de logiciel de dématérialisation, afin d’automatiser les tâches de différents services. DPii a su répondre au cahier des charges particulièrement exigeant de l’Aéroport de Bordeaux, qui s’est ainsi fait accompagner de l’acteur le plus pertinent d’un point de vue sécuritaire (sécurité intérieure) et technologique. A terme, l’Aéroport de Bordeaux n’exclut pas d’autres périmètres de dématérialisation.
L’Aéroport de Bordeaux est géré par une société de statut privé, mais sous contrôle de l’Etat, et compte environ 200 collaborateurs. En décembre 2016, un appel d’offres est lancé afin de choisir l’entreprise qui permettra à l’aéroport de poursuivre sa transformation numérique sans impacter les solutions déjà existantes au sein de son système d’information. L’Aéroport de Bordeaux souhaite ainsi dématérialiser sa facturation.
Objectif : dématérialiser les factures sans toucher aux 3 logiciels utilisés et conserver un taux de sécurité le plus élevé, à un tarif adapté. En effet, même s’il s’agissait d’un volume de factures modéré, il était important de valider le ROI de la solution mise en place.
« La solution EDC, conjointement à l’offre d’archivage de son partenaire Locarchives, présente l’avantage d’avoir un haut degré de sûreté par la caution d’une certification défense, à un prix accessible tout en s’adaptant très simplement aux solutions et logiciels déjà en place. Par ailleurs, sa technologie avait déjà fait ses preuves puisque DPII présentait des références très significatives, ce qui était rassurant. Aujourd’hui 100% de nos factures sont gérées par DPii et archivées par Locarchives avec la norme Z42-013 » a expliqué Fabien Espinasse, chef de projet informatique au sein du département des Opérations Techniques.
Une particularité de l’Aéroport de Bordeaux est sa gestion des factures qui repose sur 3 logiciels différents. A travers les 3 applications, il y a un métier facturation aéronautique, un métier de gestion de parcs automobiles et un métier de facturation domaniale (commerce, électricité, etc...). Chaque métier établissait ses factures et les imprimait en plusieurs exemplaires : un pour les archives, un autre mis sous pli et envoyé au format papier.
Pour Pierre Patuel, co-fondateur de DPii et membre de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale : « Avec l’Aéroport de Bordeaux, le challenge a consisté à les accompagner du passage d’un mode de fonctionnement basé sur le papier à un mode de fonctionnement entièrement numérique avec une composante éditique. Aujourd’hui tout est envoyé à DPii ; un système de routage permet d’identifier les clients éligibles à un envoi par email et ceux qui sont toujours au format papier. Notre point fort est également de proposer une solution complète qui pourra, dans leurs projets futurs, les accompagner dans la dématérialisation des bulletins de paie et des contrats ».
Pour Fabien Espinasse, chef de projet informatique au sein du département des Opérations Techniques, les points forts de la solution de DPii et Locarchives sont de ne pas modifier les habitudes de travail et de ne pas être intrusif. Les principaux enjeux des aéroports intègrent les volets sûreté et sécurité, avec de fortes contraintes sur le système d’information, d’autant plus si la solution est en mode Saas. « DPii a su nous présenter les bons certificats, les bonnes normes, les bonnes pratiques et rassurer tout le monde sur leur gestion de la sécurité informatique et sur le respect des règlementations applicables. » conclut-il.
C’est l’enjeu du projet pour l’Aéroport de Bordeaux, mais le plus important porte sur l’objectif à long terme puisqu’il s’agira de tendre au maximum vers une dématérialisation totale des factures clients, comme des fournisseurs.
La dématérialisation étant installée au sein de l’aéroport, l’objectif pour le département des Opérations Techniques est aujourd’hui de répondre de manière satisfaisante aux demandes des Directions métiers, qui auraient de nouveaux besoins dans ce domaine. C’est un sujet important qui porte sur du long terme et qui laisse présager des opportunités régulières de projets à composante « green computing » sur lesquels DPII pourra se positionner.
A plus court terme, un calibrage est prévu sur les PDF/XML que produira l’évolution de l’outil de gestion domaniale de l’aéroport, en vue d’une automatisation des flux destinés à CHORUS.
Une collaboration bien en place, qui laisse la place à des perspectives futures.