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Pour célébrer les un an de son réseau cellulaire bas débit dédié aux communications Machine to Machine (M2M) et à l’Internet des Objets (IoT), SIGFOX a rassemblé, mercredi 5 juin 2013, près de 150 acteurs reconnus de la communauté, en provenance de 10 pays. Lors de ce rendez-vous, l’opérateur a annoncé l’extension de son réseau à la Russie et aux Pays-Bas.

Lors de ce rendez-vous, SIGFOX a annoncé la signature de deux contrats SNO (Sigfox Network Operator) permettant l’extension de son réseau à l’international, à savoir en Russie et aux Pays Bas.

La société AEREA qui se voit assurer le déploiement du réseau aux Pays-Bas, annonce une couverture totale du pays pour fin 2013. Le déploiement en Russie, débutera cette année par une couverture des villes de Moscou et Saint-Petersbourg, qui concentrent 70% de la population du pays.

Ces premiers accords augurent de l’ambition internationale de Ludovic Le Moan, Président de SIGFOX qui souhaite, au travers de partenariats, couvrir 60 pays en moins de 5 ans.

Il y a moins d’un an il était inimaginable de rassembler en un même lieu : fabricants de silicium, opérateurs d’infrastructures et industriels, afin que ces derniers puissent partager et échanger sur leur vision future de la relation Homme/Objets. La place prépondérante qu’occupe désormais l’Internet des Objets, amène aujourd’hui l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeurs à se fédérer pour l’avènement de l’Internet de demain.

L’Internet des Objets constitue l’opportunité de relier les stimulis de notre univers aux millions de processeurs qui peuplent l’Internet pour donner du sens, anticiper l’avenir et améliorer le quotidien de chacun.

D’après Machina Research, qui a dressé l’état de l’art de l’Internet des Objets lors de cet événement : « 90% des objets qui se connecteront sur la toile n’auront que des besoins frugaux en connectivité ».

La journée d’hier s’est articulée autour de 4 tables rondes auxquelles sont intervenus des représentants, venus spécialement pour l’occasion, des Etats-Unis, de Chine, d’Allemagne, de Russie, d’Angleterre, des Pays-Bas, de Suisse, d’Israël, d’Irlande et Espagne.

La première table ronde a concerné les fabricants de silicium. Etaient présents sur scène les responsables exécutifs de Silicon Labs, INTEL, Semtech, ATMEL, Energy Micro et CEA-LETI. Ces acteurs majeurs qui fournissent les composants électroniques qui transmettent via des ondes radio les données digitalisées par les capteurs, ont un avis unanimes sur les enjeux de coûts et de consommation requis pour donner à l’Internet des Objets tout son potentiel.

Sur la table ronde réunissant des opérateurs d’infrastructures, TDF a fait part de son enthousiasme sur sa collaboration engagée avec SIGFOX pour le déploiement de son réseau en France. Autre intervenant de la table ronde, Deutsche Telekom, qui a souligné que l’Internet des Objets ne peut se développer à large échelle qu’au travers d’un réseau complémentaire du GSM et semblable à celui mis en oeuvre par SIGFOX. Par ailleurs, EADS Astrium a présenté l’immense potentiel que représente l’association d’une technologie UNB (Ultra Narrow Band), technologie sur laquelle se base la solution SIGFOX, et une constellation de satellites.

Ensemble, SIGFOX et Astrium prévoient de lancer une offre disruptive pour couvrir les océans, les déserts et les pays qui ne seront pas équipés d’antennes terrestres.

Deux autres tables rondes ont permis de présenter les usages industriels et grand public de l’Internet des Objets et du réseau SIGFOX, en présence de Schneider, Hager, Xerox, SEB, Traqueur, Polier Water, Covéa, World Sensing Net China, Digital Enterprise Greenwich et Living PlanIT. Il ressort de leurs témoignages que chacune de leur industrie pourra, demain, tirer profit des avantages du réseau SIGFOX pour proposer des offres compétitives et de nouveaux usages pour lesquels la seule limite repose sur l’imagination humaine.

Les échanges de la journée ont permis de dresser un panorama complet des potentiels industriels de l’Internet des Objets, dans les domaines de la santé, automobile, environnement, industrie et énergie. En outre, a été abordé le fait que l’Internet des Objets se veut fédérateur d’autres révolutions et tendances portées par le Big Data (donner un sens commun à des données hétérogènes), MEMS et autres capteurs qui pourront demain échanger des données entre eux au travers d’Internet.

Pour Stéphane Nègre, CEO d’INTEL France, présent à l’occasion : « le coût du réseau n’est pas une valeur en soi, seul importe ce qu’il permet de connecter ». Compte tenu de la performance économique exceptionnelle du réseau SIGFOX, qui offre à la fois des niveaux de coûts très bas et la possibilité de connecter des milliards d’objets, ceci signifie en substance que SIGFOX va permettre de libérer une valeur considérable au niveau des applications.

http://www.sigfox.com