51,2% des entrepreneurs interrogés ont fait appel à des laboratoires de recherche, écoles d’ingénieurs, Universités ou encore des services privés pour leur R&D. Pour la grande majorité d’entre eux, l’objectif est d’optimiser leur technologie et mettre en place des études consommateurs et usages. Une étape qui intervient à plusieurs stades de l’entreprise pour 33% d’entre eux.
Seulement 33% des entreprises ont breveté leurs services ou produits. Elles sont peu également à effectuer un dépôt à l’Agence de Protection des Programmes (81% ne l’ont pas fait).
70,7% des entreprises interrogées ont eu recours au financement public contre 56,1% pour le financement privé. Les dispositifs fiscaux d’aide à l’innovation tel que le JEI, CIR ou CII représentent 66,7% des entreprises. Les Business Angels et le Venture Capital sont les premiers financeurs privés plébiscités par les entrepreneurs, avec des montants investis entre 900 000 et 2M €, devant les banques et le crowdfounding. Les montants investis vont de 300 000 à 500 000 € pour les banques.
Parmi les financeurs publics, l’aide BPI est de loin la plus sollicitée à 66,55%, viennent ensuite les Prêts régionaux, les Bourses et les concours. Les entrepreneurs font appel à d’autres financeurs publics, tels que les Ministères ou DAP (Dispositif d’Amorçage de Provence), dans une moindre mesure. L’ensemble des aides publiques représentent des sommes allant de 20 000 à 300 000 €.
Enquête réalisée par l’Incubateur Belle de Mai au 2ème semestre 2017 auprès d’un panel de 42 entrepreneurs.