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Actualité des entreprises

Autoconsommation collective, programme SMILE

Publication: Mai 2018

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Consommer local et renouvelable, favoriser les circuits courts de l’énergie, limiter l’impact du transit de l’énergie sur le réseau...
 

Telles sont les valeurs de l’autoconsommation, qu’elle soit individuelle ou collective. Depuis le début de l’année, les premières opérations d’autoconsommation collective émergent sur le territoire français. La Bretagne s’inscrit dans cette dynamique nationale en lançant plusieurs projets d’expérimentations, dans le cadre du programme bi-régional SMILE. L’un d’eux, Partagélec, a été mis en service fin mars à Pénestin (56).

Lundi 14 mai, lors du conseil d’administration de l’association SMILE, ce sont 3 projets d’autoconsommation collective de plus qui ont été homologués. Le programme SMILE compte maintenant 9 expérimentations de circuits courts de l’énergie (en Bretagne et en Pays de la Loire), soit près d’un tiers des projets homologués par SMILE (9 sur 23). L’autoconsommation collective devient une tendance de fond dans le domaine de la transition énergétique.

Définie par un décret du 28 avril 2017, l’autoconsommation collective désigne « l’exploitation d’une installation électrique et la consommation de tout ou partie de l’électricité produite par un groupe de personnes liées en une personne morale et géographiquement proches. » Pour les consommateurs du groupement, ce type d’installation permet d’auto-produire une partie de leur énergie et de compléter le reste via le réseau national.

Les projets d’autoconsommation collective représentent une innovation organisationnelle qui conjugue plusieurs enjeux : sociétaux, environnementaux, juridiques, techniques et économiques.

Autoconsommation collective, l’expérimentation, c’est parti en Bretagne !

Parmi ces 9 projets d’autoconsommation collective homologués par le programme SMILE, 4 sont bretons.

L’un d’eux, Partagélec, a été inauguré le 31 mars 2018 à Pénestin (56) et fait partie des 4 expérimentations sélectionnées par ENEDIS au niveau national. Il consiste à produire de l’énergie pour des bâtiments publics et d’en faire profiter 12 entreprises et des habitations voisines. À Melesse (35), Phébus prévoit de produire de l’énergie pour les futurs occupants d’une résidence en construction (51 logements). Cette solution, qui pourrait profiter également aux autres habitants du quartier, étudie la pertinence d’une solution de stockage pour lisser la production. Implanté au sein de la zone d’activité fortement tertiaire de Ker Lann à Bruz (35), RennesGrid est un autre projet dans lequel des dispositifs de stockage et une politique active de maîtrise de la demande en énergie (MDE) sont également intégrés.

Homologué lundi 14 mai 2018 à Rennes, par le dernier conseil d’administration du programme SMILE, la Bretagne compte maintenant un nouveau projet d’autoconsommation collective. Implanté à Langouët (35), commune déjà fortement engagée dans le développement durable et l’écologie, ce nouveau projet utilisera la technologie du tracker solaire et proposera une solution de stockage de l’énergie. Innovation à la clé, il s’appuiera sur la blockchain pour compter et répartir les échanges entre consommateurs et producteurs, lors de la vente de l’énergie autoproduite.

Un cadre réglementaire à construire

En parallèle de l’émergence foisonnante de projets sur les territoires français, la réglementation de l’autoconsommation collective s’écrit. Dans sa mission d’accompagner ces projets de transition énergétique, l’association SMILE apporte son soutien auprès des professionnels et contribue à la construction de ce cadre réglementaire et tarifaire. En effet, l’application de certaines taxes (locales et CSPE) ainsi qu’une potentielle nouvelle structure du TURPE pourraient remettre en cause l’équilibre économique des opérations d’autoconsommation collectives. Sur ce dernier point, l’association SMILE a répondu à la consultation publique de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) du 15 février 2018. Le déploiement croissant de projets et d’expérimentations permettront de recueillir des données de terrain, le bâtir et faire avancer la transition énergétique.

http://www.bdi.fr

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