Au sein du laboratoire UCCS (Unité de Catalyse et Chimie du Solide) :
le projet « Furfural catalytic oxidation to furoic acid » dirigé par Sébastien Paul, Professeur à Centrale Lille et qui explore une nouvelle voie d’accès à l’une des matières plastiques renouvelables les plus recherchées
Le projet FUROIC consiste à développer à l’échelle de pré-pilote industriel le procédé de production d’un intermédiaire chimique biosourcé (l’acide furoïque) servant d’intermédiaire pour produire l’une des matières plastiques renouvelables les plus recherchées aujourd’hui : le FDCA. Actuellement, le FDCA est produit à partir de matières premières renouvelables mais aussi alimentaires (sucre). La nouvelle voie développée et brevetée par les chercheurs de l’UCCS localisés à Centrale Lille, en collaboration avec des chercheurs des Universités de Bologne, Italie et de Stanford (USA), permet de s’affranchir de cette dépendance en utilisant uniquement des ressources issues de déchets végétaux et du CO2, un des principaux gaz à effet de serre.
Le projet « Upscaling of the synthesis of Allyl alcohol from Glycerol » dirigé par Benjamin Katryniok, Maître de Conférences à Centrale Lille, qui porte sur une mise à l’échelle d’une nouvelle technique de synthèse d’alcool allylique à partir d’une ressource renouvelable et neutre en carbone
L’alcool allylique est un intermédiaire pour la synthèse d’acrylonitrile et acide acrylique - deux monomères largement répandus pour la synthèse des polymères, résines et fibre de carbone. Le laboratoire UCCS a développé et breveté une voie catalytique pour la synthèse de l’alcool allylique à partir d’une molécule issue de la biomasse. L’avantage de cette synthèse par rapport aux procédés existants est notamment l’utilisation d’une ressource renouvelable et neutre en carbone. Dans le cadre du projet sera étudiée la mise à l’échelle de cette synthèse, étape cruciale pour passer du laboratoire à la production industrielle.
Le projet « Development of an ultra-low energy magnetoelectric memory cell at the micron scale » dirigé par Nicolas Tiercelin, chargé de recherche au CNRS rattaché à Centrale Lille, qui travaille sur le prototype d’un nouveau concept de mémoire non-volatile pour réduire l’impact énergétique des systèmes de stockage et traitement de l’information
Un nouveau concept de mémoire non volatile ultrabasse consommation (MELRAM) a été breveté par les chercheurs de Centrale Lille-IEMN & LIA LICS et déjà fait l’objet d’un démonstrateur macroscopique et de plusieurs « highlight » de journaux scientifiques.
Le projet de pré-maturation I-Site, qui vient abonder un projet de pré-maturation CNRS, a pour objectif de réaliser un prototype à l’échelle micrométrique démontrant les performances évaluées théoriquement : consommation de quelques attojoules/bit (100 fois moins que les meilleures mémoires non-volatiles rapides de type STT-RAM actuelles), temps de réponse de moins d’une nanoseconde. Le but est de susciter l’intérêt de partenaires industriels en vue d’un transfert pour contribuer à améliorer les capacités des systèmes de traitement et de stockage de l’information tout en réduisant l’impact énergétique des appareils allant du téléphone portable aux fermes de données.