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Actualité des entreprises

Tendances énergétiques de 2018 selon Eaton

Publication: Janvier 2018

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Le marché de l’énergie évolue constamment, et les actions gouvernementales ou individuelles se multiplient : investissements dans les énergies renouvelables et le stockage d’énergie, la suppression de la vente de véhicules à essence et diésel d’ici à 2040...
 

Louis Shaffer, Responsable EMEA du marché distribution d’énergie chez Eaton, et Delphine Clément, Responable EMEA du marché de la mobilité chez Eaton, synthétisent les tendances du marché et dévoile les prédictions 2018 d’Eaton pour la France et l’Europe.

2018 sera l’année où …

- L’Europe connaît une étape charnière dans l’intégration des énergies renouvelables au réseau électrique. L’étude réalisée par Bloomberg New Energy Finance (BNEF) en partenariat avec la Renewable Energy Association (REA) démontre que nous avons déjà atteint un premier virage significatif dans la plupart des pays d’Europe pour lesquels les énergies photovoltaïques et éoliennes sont devenues les options les plus compétitives lors d’ajout de centres de production. Le coût de l’énergie produite via ces technologies est maintenant moins élevé que celui de nouvelles unités de production d’énergie au gaz ou au charbon. De plus, dans les dix ans à venir, on s’attend à atteindre un second tournant lorsque ces énergies renouvelables seront encore plus compétitives face aux unités de productions au gaz ou au charbon existantes.

- Le marché photovoltaïque et éolien continue sa transition du modèle de revente au réseau vers celui des appels à grands projets. L’Allemagne, le Danemark et l’Espagne dominaient le marché de la revente d’électricité sur le continent européen ces dernières années. La loi sur les énergies renouvelables, entrant en vigueur en janvier 2018, favorisera les appels d’offres.

- Les “finances vertes” sont maintenant prises au sérieux. Les grandes institutions financières et les investisseurs institutionnels s’engagent de plus en plus à investir dans les énergies renouvelables et le stockage d’énergie pour la génération de revenus stables et prévisibles. Selon une récente étude commanditée par HSBC, 68 % des investisseurs internationaux ont la volonté d’augmenter leurs investissements à faible impact en carbone, avec pour conséquence l’accélération de la transition vers une économie à énergie propre. Cet appétit pour les investissements à faible émission de carbone est encore plus poussé en Europe (97 %). Cela démontre un clair retournement de vision sur les énergies renouvelables ; ce n’est pas juste un exercice écologique, il en résulte un réel sens économique. Nous prévoyons la continuité de ces investissements bien au-delà de 2018.

- On passe des mots aux actions dans le parcours de réduction des émissions de carbone. Il arrive que la politique européenne soit accusée de ne pas mettre les problèmes écologiques en tête de l’agenda énergétique. Par le passé, nous avons vu de nombreuses discussions sur l’importance de réduire les émissions de CO2 et les méthodes possibles pour cela, sans beaucoup de pragmatisme. Nous avons noté que de nombreux pays européens ont pris des actions tangibles depuis la signature du Traité de Paris signé au terme de la COP21, Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques. Par exemple, l’Allemagne, lors du lancement de la COP23 à Bonn, a ajouté 50 millions d’euros dans le Fonds international d’adaptation aux changements climatiques. En Angleterre, le gouvernement s’est engagé à fermer les centrales à charbon en 2025 au plus tard. De même, la France a également annoncé l’arrêt des centrales à charbon d’ici 2022.

- Le discours sur les véhicules électriques s’éloigne de « l’angoisse de l’autonomie » et s’attaque aux changements d’infrastructures nécessaires pour faciliter le développement des véhicules électriques. L’industrie s’intéresse bien plus à la collaboration étroite avec les supermarchés et les stations à essence pour s’assurer qu’un nombre suffisant de points de recharge soit installé à travers l’Europe. Cette démarche nécessite de considérer quels types de chargeurs devront être installés et qui les utiliseront. Cela dépendra du comportement des utilisateurs, de l’augmentation de l’autonomie des véhicules, de la gestion des véhicules commerciaux et des facteurs extérieurs tels que la géographie. En tout état de cause, la mise en place d’une infrastructure de recharge conséquente aura un effet considérable sur la demande énergétique forçant le secteur de l’énergie à repenser la gestion des pics et, au-delà, la stabilité du réseau électrique. La solution devra inclure non seulement l’extension du réseau mais également l’énergie photovoltaïque et le stockage d’énergie, la gestion de la consommation, la recharge intelligente and les micro-réseaux en courant continu entre autres technologies. De cette façon, l’industrie peut permettre d’avoir la bonne infrastructure et la facilité d’accès nécessaire pour définitivement remiser « l’angoisse de l’autonomie ». Avec l’annonce par le gouvernement français de supprimer la vente de véhicules à essence et diésel d’ici à 2040, le pays devra s’engager dans un vaste plan d’adaptation de ses infrastructures énergétiques.

http://www.eaton.fr/

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