L’occasion d’évoquer la mise en place du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu ainsi que la mise à disposition de la e-signature afin de facilité les souscriptions. Explications.
L’annonce de la mise en place du prélèvement à la source aurait pu ralentir le dispositif Girardin Industriel. Or, bien au contraire, ECOFIP qui présentait son bilan ce mercredi 10 janvier au Sofitel Arc de Triomphe, confirmait une dynamique positive en matière de défiscalisation Outre-mer pour cette année 2018.
En effet, ECOFIP a traité 3 400 dossiers en 2017, pour un montant total collecté de 53 millions d’euros, plein droit et agrément compris. L’apport moyen par souscripteur est de 15 300 euros pour une réduction d’impôt avoisinant les 17 550 euros. Majoritairement, ce sont des hommes qui investissent (71%) auprès des CGP, mariés ou pacsés, de moins de 60 ans.
Mélanie KABLA, Directrice du Développement d’ECOFIP a aussi abordé l’acquisition de nouveaux investisseurs pour ECOFIP. “S’ils étaient préalablement réticents à la loi Girardin Industrielle, ils ont été convaincus grâce aux nombreuses assurances qu’ECOFIP propose.” De plus, le monteur dispose d’un fort maillage territorial par sa présence géographique dans tous les DOM-COM dans lesquels les souscripteurs peuvent investir chez ECOFIP à travers un réseau de 6 agences.
Pour la campagne 2018, le monteur a encouragé ses partenaires CGP à se rapprocher de leurs clients afin de les encourager à souscrire au plus tôt, pour profiter des meilleurs taux de rentabilités de l’année 2018 ; la production en Outre-mer n’étant pas illimitée. Par ailleurs, précisé, la collecte des ECOFONDS a débuté ce lundi 15 janvier 2018.
Les CGP, comme les contribuables métropolitains peuvent se rassurer : la mise en place du prélèvement à la source garantira toujours un intérêt pour la Girardin Industrielle. Cet investissement productif est prorogé jusqu’en 2020 dans les départements d’Outre-Mer (DOM) et jusqu’en 2025 dans les collectivités d’Outre-Mer (COM). Aussi, le système de l’année « blanche » et du CIMR permettront aux investisseurs ayant souscrit une Girardin Industrielle en 2018 de se faire rembourser le montant de la réduction d’impôts à hauteur maximum du CIMR, à l’été 2019.
Le contribuable ne sera pas imposé sur les revenus 2018. “2018 sera une année de transition, où un crédit d’impôt modernisation du recouvrement (CIMR) neutralisera l’impôt théorique dû sur les revenus2018” a expliqué Mélanie KABLA. Le CIMR permet en effet, d’effacer l’impôt dû en 2018, cependant, l’intérêt économique d’une souscription Girardin Industrielle demeure puisque, à défaut de réduire le montant de l’impôt, la réduction d’impôt sera remboursée.
S’agissant de la gestion de ses dossiers clients, ECOFIP passe à l’ère numérique. Le site partenaire dédié aux partenaires CGP (http://cgp.ecofip.com/)intégre maintenant la e-signature sécurisée. Ainsi, les CGP pourront automatiser leurs flux de données et alléger la signaturedes documents contractuels tout en permettant aux investisseurs de signer n’importe quel document, en tout lieu, à tout moment et depuis tous les supports, grâce à l’interface « responsive design » du site partenaire d’ECOFIP..
L’interface dématérialisée permettra aussi à ECOFIP de suivre plus facilement et rapidement les dossiers des CGP, notamment dans le traitement des pièces justificatives. Bien entendu, la souscription papier reste disponible. Enfin, le monteur en Girardin Industrielle a également annoncé la mise en place du prélèvement SEPA.
Avant de refermer la première partie de matinée, Mélanie KABLA a insisté sur les garanties de sécurité opérationnelles et les couvertures en assurance d’ECOFIP considérées comme “les meilleures parmi les monteurs en Girardin Industrielle”.
Enfin, Ecofip a proposé à ses partenaires, un atelier de formation abordant les différents aspects du dispositif : règles de montage de la loi Girardin Industrielle, dispositions juridiques, législatives et fiscales ou encore les règles de plafonnement 2018. Le tout illustré par des cas concrets.