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Chaque année, le Symop présente les chiffres du marché des machines-outils neuves à commande numérique et plus largement ceux de l’industrie française. En cette fin d’année, toutes les conditions économiques, fiscales et technologiques semblent converger positivement pour offrir aux PME françaises un contexte optimal pour entamer leur modernisation et entrer dans ce que l’on a maintenant coutume d’appeler « l’industrie du futur ».

Tous les indicateurs économiques sont au vert

La croissance s’accélère dans toutes les régions du monde passant de 2.1 % en moyenne en 2016 à 3.9 % en 2017. Le commerce mondial repart à la hausse ainsi que la production industrielle.

Le climat des affaires, montre une accélération du taux de croissance sur le 3e trimestre 2017, fortement corrélée avec les carnets de commandes biens garnis. La production industrielle continue de progresser sur les derniers mois et les prévisions tablent sur un maintien durable de l’activité, sans emballement, qui pourrait être durable.

Indicateur clé du dynamisme de l’investissement de l’industrie française, le marché de la machine-outil connait sa croissance la plus forte depuis 2012, marquant ainsi le début d’un nouveau cycle industriel. La production française a progressé de 10 % entre 2016 et 2015, pour atteindre 732 millions d’euros.

Les ventes des machines-outils à commande numérique, soit 1,27 milliards d’euros en 2016, se développent plus vite que la consommation totale avec une progression de 11 %, après une année 2015 record (+25 % ). L’étude montre que la rentabilité des acteurs, constructeurs et distributeurs, se redresse. Pour la 4e année consécutive, les livraisons des constructeurs augmentent sur le marché français profitant de la reprise de l’investissement.

Au regard de l’étude du Symop, on est au démarrage d’un nouveau cycle d’investissement.

Pourquoi investir ?

Alexandre Mirlicourtois de Xerfi group constate une reprise qui devient plus robuste. La production industrielle s’est sensiblement redressée et les stocks sont au plus bas. Mais, le solde commercial de d’industrie française a continué de se creuser pour atteindre un nouveau record de -35 milliards d’euros en 2016. Cela s’explique par la concurrence forte des groupes industriels étrangers et un manque de compétitivité des industriels français. Avec un taux d’utilisation des capacités de production au plus haut depuis 2008 (> 83 %), ces derniers doivent absolument améliorer leur outil de production pour répondre à la demande croissante du marché français et international et reprendre enfin des parts de marché dans les exportations mondiales.

Soutenu par des actions gouvernementales telles que le suramortissement et des taux d’intérêt historiquement bas, le renouvellement du parc de machines dans les PME françaises doit continuer pour permettre une réelle flexibilité, de nouvelles performances, afin d’augmenter leur productivité et ouvrir ainsi de nouveaux marchés qui créeront les emplois de demain.

Allons-nous enfin vers un mouvement de renouvellement du parc de machines dans les PME françaises, particulièrement obsolète (19 ans en moyenne pour une machine-outil en France) ?

Quelles technologies pour quels bénéfices, l’exemple de l’aéronautique Le secteur de l’aéronautique devient le premier secteur client de la machine-outil française. La part des ventes à ce secteur passe de 22,7 % en 2015 à 25,5 % en 2016. Elle est sans doute sous-évaluée car l’industrie de la mécanique - le troisième secteur client - est également sous-traitante de l’aéronautique.

Lors de cette rencontre exclusive organisée par le Symop, le groupe Safran a présenté les bénéfices immédiats liés à un investissement dans les nouvelles technologies de l’industrie du futur en termes de performance industrielle. Il ne s’agit plus seulement d’acquérir une machine-outil. Aujourd’hui, moderniser son outil de production implique de revoir en profondeur l’ensemble du processus industriel. Grâce à des machines flexibles, multifonctions et connectées, Safran génère des grains de productivité, réduit les facteurs de risque et améliore sa gestion des stocks.

Ces technologies sont aujourd’hui à la portée des PME françaises qui en passant le cap de la flexibilité et du juste à temps grâce à des machines multifonctions et connectées vont pouvoir augmenter la qualité de leurs produits et innover tout en maintenant leurs marges, grâce à un retour sur investissement rapidement mesurable.

Le Symop, membre fondateur de l’AIF, représentant les fournisseurs de moyens de production, est dans ce contexte économique plus que jamais un acteur clé de la transformation industrielle des PME et ETI industrielles. Après le programme du suramortissement et l’opération Robot Start PME, le nouveau défi du Symop est d’ouvrir aux PME Françaises de nouvelles perspectives de développement rapide de leurs marchés grâce aux nouvelles technologies.

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