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Actualité des entreprises

Etude IDC/Cornestone 2017 "Transformation digitale"

Publication: Novembre 2017

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Les entreprises françaises doivent mieux recruter et fidéliser les compétences clés » dans le cadre du Salon RH Lyon...
 

SALON Ressources Humaines LYON le 21 Novembre, Cornestone présente dans le cadre de la 6ème Edition Rhône Alpes de cette manifestation, les résultats de l’étude IDC/Cornestone 2017 « Transformation digitale : les entreprises françaises doivent mieux recruter et fidéliser les compétences clés »

Pour 1/3 des entreprises, les lacunes en recrutement et fidélisation des talents sont un frein à la transformation digitale. Retrouvez ci-dessous le détail des résultats de l’étude IDC/Cornerstone 2017, qui a fait l’objet d’une conférence présentée par Cornerstone lors du salon Solutions RH Lyon les 20 et 21 novembre.

- 80 % des managers européens pensent que les RH jouent un rôle essentiel dans cette transformation

- 32% des Français considèrent que l’incapacité à fidéliser des compétences clés de l’entreprise freine la transformation digitale

- L’engagement est en hausse dans les entreprises françaises : 85% des personnes interrogées se déclarent fières de leur entreprise (contre 81% en 2016) et 81% sont prêtes à la recommander (79% en 2016)

Alors que la transformation digitale bouleverse les entreprises et leurs business models, elle affecte aussi leurs modes d’organisation et leurs Ressources Humaines. C’est pour explorer les tendances et l’évolution du rôle des RH à travers l’Europe que Cornerstone, leader mondial des solutions cloud de gestion de la formation et du capital humain, a confié à IDC la réalisation de l’étude « Future Business : Libérez vos Talents ». Parmi les principales conclusions mises en relief par cette étude, on note que selon les professionnels interrogés les DRH sont essentiels à la réussite des politiques de transformation digitale des entreprises. Cependant, le recrutement et la rétention des talents sont cités comme deux obstacles majeurs à cette réussite : les entreprises, en France, comme dans toute l’Europe, ont du mal à matérialiser les bénéfices du numérique, car elles éprouvent des difficultés à recruter et fidéliser les compétences clés.

Les managers comptent sur les RH pour réussir leur transformation digitale 84 % des organisations européennes interrogées déclarent avoir achevé leur transformation digitale ou être en passe de le faire. La France est au-dessus de la moyenne européenne, avec 86 %. Parallèlement, 84 % des managers français pensent que les RH jouent un rôle important dans ce processus de transformation, contre 80% en moyenne en Europe.

Quels sont les freins RH à la transformation digitale ?

Si la résistance culturelle au changement est le principal frein à la transformation digitale des entreprises, selon 45% des personnes interrogées en France (et 43% des Européens), le recrutement et la rétention des talents forment également une problématique capitale, particulièrement en France. Ce problème d’acquisition et de fidélisation des talents est accentué par le fait qu’en France environ 7 semaines et demie sont en moyenne nécessaires pour embaucher, ce qui est la durée la plus longue parmi les 5 principaux pays de cette enquête (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne et Italie). Pourtant, selon la majorité des personnes interrogées en France (55%), le recrutement est le domaine RH qui apporte le plus de valeur ajoutée à l’entreprise, bien avant le développement de carrière (33 %) et les tâches d’administration du personnel (28 %).

En France, les trois premiers défis à relever pour la digitalisation de l’entreprise sont nettement supérieurs à la moyenne européenne : la résistance culturelle au changement, la capacité à fidéliser les talents et celle de les recruter représentent respectivement 45 %, 32 % et 30 % des réponses contre 43 %, 27 % et 25 % dans toute l’Europe.

Un engagement de plus en plus fort en France : 81% des salariés sont prêts à recommander leur employeur (contre 79% en 2016)

En termes de bien-être au travail, les Français sont de plus en plus attachés à leur travail, avec 85 % se déclarant fiers de leur entreprise (contre 81% en 2016) et 81 % prêts à recommander leur employeur (contre 79% en 2016). Cet engagement croissant correspond à l’augmentation de la flexibilité dans l’organisation du travail. Pour beaucoup d’entreprises, améliorer ou au moins modifier le lieu de travail a été un des premiers jalons de leurs programmes de transformation digitale. Mais dans ce domaine de la flexibilité, les organisations françaises sont un peu en retard par rapport au reste de l’Europe. En effet, 72 % permettent le travail à domicile (contre 74 % en Europe), 82 % ont déployé des outils pour accéder aux données de l’entreprise depuis des sites distants (contre 84 % en Europe) et 83 % indiquent que la mobilité interne est possible (contre 86 % en Europe). Toutefois, les entreprises françaises affichent davantage de confiance envers leurs employés que la moyenne en Europe. En effet, 78 % pensent que les employés savent collaborer efficacement et travaillent bien ensemble et 74 % estiment que leurs employés partagent généralement leurs connaissances avec leurs pairs. Cette notion de confiance est confirmée par le fait que les managers français sont plus autonomes que la moyenne : 67 % contre 65 % en Europe.

La planification des ressources en manque de technologies

Pour fidéliser les compétences clés, les RH disposent de plusieurs axes d’amélioration : une meilleure intégration des nouveaux collaborateurs, les sondages internes et la mesure de l’engagement des collaborateurs, la transparence dans la gestion de la rémunération et de la performance, elles ont également besoin des technologies pour y parvenir.

Pourtant, seulement 48 % des répondants se déclarent satisfaits de leurs outils de planification des ressources. Ce qui représente l’un des plus bas niveaux d’Europe, derrière la Belgique et le Luxembourg (27 % de satisfaction). Cela s’explique par les spécificités françaises, où la GPEC est plus réglementée, complexe et plus exigeante que la notion relativement ciblée de « workforce planning ». Face à l’évolution des besoins en compétences, impulsée par la transformation digitale, laplanification des ressources humaines constitue un axe d’amélioration considérable des Ressources Humaines. Elles pourraient ainsi tirer de leurs données des éléments de prédiction de leurs besoins, et de leurs futurs recrutements.

Enfin, l’étude met en relief la grande frustration des managers vis-à-vis des processus RH. Cette question fondamentale pèse sur leur temps, leur énergie et leur créativité, tout en ayant un impact négatif sur leur engagement. Les organisations françaises sont, comme souvent, dans la moyenne européenne : 38 % contre 39 %. Mais dans le même temps, les managers français donnent aux RH un rôle très important pour atténuer le stress des collaborateurs.

Méthodologie de l’enquête

IDC a réalisé, en janvier et février 2017, 1 469 entrevues dans 14 pays avec des professionnels des RH et des managers opérationnels évoluant dans des organisations comptant plus de 500 employés et issues de tous secteurs d’activité. 21% d’entre eux sont Français et 50% évoluent dans les métiers des RH (l’autre moitié étant composée de managers opérationnels).

http://www.cornerstoneondemand.fr/

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