Une installation vieillissante qui ne prenait pas en compte la consommation d’énergie : Dans les années 70, l’heure d’été a été introduite pour bénéficier de plus de lumière naturelle pendant la journée afin d’économiser de l’énergie. Cependant, différentes études remettent en cause l’utilité de l’heure d’été car l’énergie consommée n’est pas toujours utilisée efficacement. Les bâtiments du groupe scolaire Impact de Bruges datent des années 60, 70 et 80, à une époque où les économies d’énergie n’étaient pas un sujet de préoccupation. En 2017 le groupe scolaire a pris la décision de revoir son système d’éclairage dans son intégralité et de prendre en compte la consommation d’énergie.
L’installation standard a été remplacée par un système de gestion de l’éclairage intelligent intégrant les détecteurs DALI de Niko installés dans les salles de classes et les couloirs des établissements.
« Les détecteurs enregistrent les mouvements dans tous l’établissement, l’éclairage ne fonctionne que lorsque quelqu’un est présent. Ils veillent également à la mise en marche automatique de l’éclairage et au réglage de la puissance lumineuse nécessaire. Lorsque la lumière du jour est généreuse, l’éclairage est plus fort sur le côté du couloir (plus sombre) que du côté de la fenêtre. Ainsi, l’école bénéficie toujours d’une diffusion de lumière adaptée aux besoins des occupants », déclare Nico Schelfhout, expert de l’éclairage intelligent chez Niko.
L’établissement scolaire a découvert qu’il pouvait ainsi consommer de 60 à 75% d’énergie en moins, selon l’espace dans lequel les détecteurs sont utilisés. Le directeur général, Wim Van Kerckvoorde : « Le nouveau réglage de la lumière naturelle est encore en phase de projet mais les premiers résultats sont certainement prometteurs. Nous avons comparé notre consommation à celle des locaux où nous n’avons pas encore installé la nouvelle technologie et la différence est telle que nous pourrons rembourser notre investissement avec l’argent que nous économisons sur notre facture énergétique. De plus, nous réduisons notre empreinte écologique. »
De plus, l’éclairage peut être adapté manuellement, notamment en cas d’utilisation de tableaux numériques. Les enseignants peuvent atténuer l’éclairage des tableaux numériques tout en gardant une luminosité suffisante dans le reste de la classe et ainsi conserver l’attention de leurs élèves. « Souvent, les enseignants éteignaient la lumière dans toute la pièce pour que le tableau numérique soit plus lisible. Par conséquent les élèves se fatiguaient : lorsque leur regard passait du tableau à leur feuille, ils devaient adapter leurs pupilles à une puissance lumineuse différente. Le nouveau réglage de l’éclairage permet de bénéficier d’une quantité de lumière constante dans la classe. C’est plus confortable et moins fatiguant pour les yeux des élèves, » explique Guy Dewulf, service infrastructure du groupe scolaire.