Si les Français ont tendance à pousser le thermomètre dès que les températures baissent, cela n’est pas sans conséquence pour le réseau électrique. En effet, comme le souligne RTE, pour chaque degré en moins par rapport à la normale, la consommation augmente jusqu’à 2400 mégawatts. Pour faire face à cette surcharge de demande, le gestionnaire envisage déjà des coupures programmées.
De nouvelles solutions de production d’énergie renouvelable et de stockage pourraient elle contribuer à absorber les pics de consommation ?
Comment contribuer à l’amélioration de l’équilibre du réseau avec de nouvelles architectures distribuées ?
L’évolution du mix énergétique pourrait-il jouer un rôle dans ce contexte ?
« Le problème de surconsommation peut être abordé de deux manières différentes aujourd’hui. Pour pallier au besoin et soulager le réseau électrique, l’autoconsommation/autoproduction à base d’énergies renouvelables peut être un bon complètement. Mais le photovoltaïque par exemple, produit très peu durant les mois d’hiver. Il faut donc penser à une solution alternative pour satisfaire l’approvisionnement : le stockage d’énergie. Au niveau du réseau tout d’abord pour soulager les points en situation de stress à certaines heures durant les périodes de forte demande en hiver mais également en soutien de fréquence. Chez l’utilisateur final, le stockage est envisageable pour faire de l’effacement sur les périodes de pics de consommation et assurer l’alimentation de secours en cas de coupure ou de délestage » explique Christophe Bourgueil, Business Development Manager chez Eaton.