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100% des ventes automobiles pourraient être électriques d’ici 2035

Publication: Juillet 2017

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Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, a récemment présenté son « plan climat », dans lequel il a annoncé l’ambition du gouvernement de mettre fin aux ventes de voitures à essence et diesel d’ici 2040 en France...
 

Dans son étude sur les mutations du secteur automobile européen, ING estime que cet objectif est réaliste : 100 % des nouvelles ventes automobiles pourraient en effet être électriques dès 2035.

Les véhicules électriques : un marché actuellement limité…

La préoccupation de l’impact environnemental des voitures a suscité un intérêt nouveau pour les voitures électriques, mais leur part actuelle dans le marché de l’automobile reste limitée. En Europe, seul 1,3 % des véhicules neufs vendus sont électriques en 2016 et seul 0,2 % du parc automobile européen est électrique.

Ce manque d’attrait des consommateurs s’explique principalement par l’inadéquation entre les habitudes de consommation et l’état actuel de la technologie. En effet, trois freins à l’achat d’un véhicule électrique subsistent actuellement : un prix plus élevé qu’un véhicule de gamme équivalente à moteur à combustion, une autonomie qui n’atteint pas encore un niveau « confortable » pour les consommateurs et un temps de recharge encore trop long.

… qui prépare sa révolution pour conquérir le marché de la voiture neuve

Des évolutions technologiques permettront néanmoins de développer le marché de la voiture électrique dans un avenir proche.

En effet, des projets de recharge « ultra rapide », menés par certains constructeurs automobiles sous l’égide de la Commission européenne, permettraient d’accumuler en 20 minutes la puissance nécessaire pour couvrir 300 km à partir de 2018.

De plus, une nouvelle génération de batteries devrait arriver sur le marché d’ici 2020, permettant alors aux véhicules électriques d’atteindre une autonomie confortable entre 600 et 800 km.

Enfin, les analystes estiment qu’en 2024, les économies d’échelles sur les voitures électriques, et plus particulièrement sur la production de batteries, ainsi que le renforcement des réglementations sur les véhicules polluants, permettront de rendre les véhicules électriques compétitifs par rapport aux véhicules à moteur à combustion. A titre d’exemple, le coût des batteries pour véhicules électriques est passé de 1000$/kWh en 2010 à 300$/kWh en 2016 et devrait continuer de diminuer.

Ainsi, on pourrait voir le marché de la voiture électrique se développer plus fortement à partir de 2024 et conquérir le marché de la voiture neuve d’ici 2035.

La voiture électrique : un nouveau défi pour l’Europe

Ces mutations de l’industrie automobile auront également pour conséquences la redéfinition de la chaine de production, davantage focalisée sur les matières premières, et la redistribution des cartes à l’échelle mondiale pour les constructeurs.

Or, l’Europe est historiquement spécialisée dans les véhicules dotés d’un moteur à combustion. Elle représente près de 25 % de la production mondiale de ce type de véhicules. En revanche, l’Europe ne concentre que 3 % de la production mondiale de véhicules électriques.

Ce marché en pleine mutation représente donc un nouveau défi pour l’Europe. Une anticipation s’impose si elle ne veut pas voir ses exportations automobiles diminuer considérablement dans les années à venir.

http://www.ingdirect.fr/

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