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La prise de pouls : un geste simple qui peut sauver la vie

Publication: Mai 2017

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Dépister la fibrillation atriale, facteur de risque majeur de l’AVC...
 

À l’occasion de la Journée européenne de l’AVC, le 14 mai, la Fédération Nationale France AVC et la Fondation Cœur et Artères - en partenariat avec Bayer - mobilisent à nouveau les Français mais aussi les professionnels de santé autour de leur campagne « La prise de pouls : un geste simple qui peut sauver la vie ». L’objectif est de sensibiliser davantage le grand public, surtout les personnes à risque, à la prise de pouls - un moyen simple et efficace de détecter un trouble du rythme cardiaque, la fibrillation atriale (FA) et de réduire ainsi les risques de survenue d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC). En France, 1 personne fait un AVC toutes les 4 minutes.

Une campagne relayée dans 55 maisons et pôles de santé

Pour sensibiliser le grand public, surtout les plus de 65 ans, à la prise de pouls pour dépister la fibrillation atriale, une affiche ainsi qu’une brochure informative sont diffusées par tous les professionnels de santé et téléchargeables gratuitement sur les sites avcvitele15.com et faattention.com. Cette campagne est également relayée dans 55 maisons et pôles de santé, du 9 au 20 mai. « Le grand public n’est pas assez convaincu de la fréquence de la fibrillation atriale. Nous faisons actuellement des campagnes sur les premiers signes de l’acc ident vasculaire cérébral, ce qui est crucial étant donné que nous savons le prendre en charge dans les heures qui suivent sa survenue. En réalisant des campagnes d’information sur la fibrillation atriale, nous pourrons certainement sauver davantage de vies », souligne le Dr Stéphane Krief.

Prendre son pouls : un geste simple à enseigner aux personnes à risque

Fatigue, essoufflement, palpitations… Ces symptômes, qui semblent banals, peuvent être aussi les signes d’une FA. 1% des Français, notamment les plus de 65 ans, est touché par cette pathologie qui représente un facteur de risque majeur de l’AVC. Un moyen simple peut permettre de la détecter : la prise de pouls. Deux techniques sont possibles : « en plaçant la tête bien en arrière, le patient vient appliquer l’index et le majeur sur la carotide - au niveau du cou - ou alors au niveau du poignet. Le patient va donc percevoir les pulsations de son cœur et évaluer le rythme. Pour une personne normale, il n’est pas trop rapide et est espacé de façon égale. Dès qu’il devient décous u, anarchique, il faut consulter rapidement un médecin », insiste Damien Nicolini, infirmier à la maison de santé pluriprofessionnelle Les Allées, à Corbeil-Essonnes.

Fibrillation atriale : une maladie silencieuse dans 1 cas sur 3

Pour le Dr Stéphane Krief, « toute la difficulté réside dans la détection de cette arythmie du cœur. La fibrillation atriale peut présenter un certain nombre de symptômes, mais elle reste silencieuse suffisamment souvent pour qu’elle passe inaperçue. Très souvent, la FA survient après un épisode de bronchite ou de rhume. Les patients vont donc être essoufflés, avoir l’impression que leur rythme cardiaque est anormal. Il est alors important de leur enseigner comment prendre leur pouls pour qu’ils détectent un rythme anarchique ou irrégulier. Dans la grande majorité des cas, cette anarchie est signe de fibrillation atriale. Non dépistée, la FA multiplie par 5 le risque d’accident vasculaire c& eacute ;rébral. »

Les professionnels de santé mobilisés dans le dépistage de la FA

Les maisons pluridisciplinaires de santé regroupant des médecins, des infirmiers, des kinésithérapeutes… qui exercent en libéral, participent à des actions de santé publique ainsi qu’à des actions de prévention et d’éducation pour la santé comme le dépistage de la fibrillation atriale et de l’AVC. Elles travaillent également en étroite collaboration avec d’autres professionnels de santé comme les pharmaciens. « Le travail en pluriprofessionnalité est de plus en plus facile, notamment avec les maisons de santé qui rapprochent les professionnels par des protocoles et un système d’informations partagés, en mettant le patient au centre des relations entre les professionnels de sant é. Ce système d’informations partagées est important car l’information que peut détenir l’officine à un moment donné, comme le rapport d’un rythme cardiaque irrégulier pouvant être lié à une FA, peut être facilement remontée au médecin qui peut intervenir », indique Arnaud Brouzes, pharmacien à Corbeil-Essonnes.

http://www.faattention.com/

http://www.avcvitele15.com

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