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Les nouvelles technologies sont loin de pouvoir remplacer les interrupteurs élec

Par, Mark Mills, Responsable des ventes grande distribution ZF Switches & Sensors

Publication: Mai 2017

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Les utilisateurs et concepteurs d’appareils et de systèmes électroniques sont tous avides des technologies les plus récentes...
 

Dès qu’il s’agit d’interface homme-machine (IHM), il semble être devenu quasi inconcevable de piloter un système autrement qu’à l’aide d’un écran tactile ou d’une tablette. Cette approche est devenue incontournable dans la domotique, les appareils électroniques portables, les modules de commande industrielle et les équipements automobiles.

Cependant, ces nouvelles technologies ne constituent pas la solution universelle pour les applications industrielles, de sécurité, ou de commande des machines. Cela fait des années que courent des rumeurs annonçant la disparition des microrupteurs à action brusque au profit de technologies plus modernes. Malgré cela, ces appareils électromécaniques éprouvés voient leurs ventes continuer à grimper en flèche. Comment cela peut-il être possible à l’ère du contrôle électronique connecté ?

Les marchés des applications industrielles, de l’électroménager, des outils électriques et des systèmes d’entraînement linéaire ont des exigences spécifiques que les systèmes de commutation électroniques ne peuvent satisfaire. Il y a un certain nombre de raisons à cela.

La sécurité : préoccupation majeure de tout concepteur de système. Les microrupteurs peuvent revendiquer une conformité à la norme EN60335-1, la référence en termes de sécurité pour les appareils électroménagers. Les appareils à courant continu (à piles, batteries, etc.) relèvent également du champ d’application de cette norme. Celle-ci s’étend aussi aux équipements qui ne sont pas destinés à une utilisation domestique classique mais qui sont potentiellement dangereux pour l’utilisateur, comme les appareils accessibles au public dans différents secteurs (grande distribution, industrie légère, fermes, etc.). On peut par exemple citer les équipements utilisés dans le secteur de la restauration, de la coiffure ou du nettoyage à usage commercial.

Facilité d’installation : les microrupteurs peuvent être fixés sur des équipements ou panneaux, quelle qu’en soit l’inclinaison, même en environnement difficile. Une large gamme d’options d’actionnement simplifie la conception des systèmes.

Visibilité de l’actionnement : les installateurs et techniciens de maintenance peuvent constater visuellement le fonctionnement d’un microrupteur, ce qui facilite la recherche de pannes.

Une large gamme de températures de fonctionnement : généralement jusqu’à 150 °C, certaines fois 200 °C pour pouvoir résister aux températures internes des appareils.

Coût et fiabilité : possibilité d’effectuer jusqu’à 100 000 actionnements, avec un remplacement simple et économique lorsque nécessaire.

Commutation en courants forts : les contacts peuvent commuter jusqu’à 30 A dans les systèmes industriels.

Isolation : il y a toujours un léger courant de fuite dans les systèmes à commutation électronique, contrairement aux microrupteurs dont le principe de déconnexion est physique, avec une résistance d’isolement typique de 100 MΩ.

« Pour ZF, 2016 a été une année record en Europe pour les ventes d’interrupteurs. Nous maintenons notre place de leader avec 30 % de parts de marché en termes d’unités livrées. »

Pour Mark Mills, Responsable des ventes grande distribution chez ZF Switches & Sensors, « La croissance continue de la demande de la part de clients clés, plus particulièrement ceux du marché des petits appareils, a contribué au développement des ventes. Parallèlement, nos concurrents ont vu leur activité baisser, puisque la plupart tendent à délaisser les interrupteurs au profit d’autres produits. »

Les microrupteurs à action brusque resteront une option de conception viable pendant encore de longues années. Alliant faible coût, vaste disponibilité, excellente souplesse et durée de vie, les microrupteurs constituent un composant de choix indispensable pour remplir les conditions de contrôle et de sécurité en matière d’interrupteurs pour les équipements industriels et grand public.

ZF, anciennement CHERRY, revendique plus de 60 ans d’expérience dans la fabrication d’interrupteurs. Elle en produit plus de 250 millions (interrupteurs et sous-ensembles) par an.

ZF reste l’un des rares fabricants fortement implantés en Europe. Certaines pièces sont fabriquées à Auerbach en Allemagne, et d’autres de l’autre côté de la frontière, à Klasterec en République Tchèque.

http://www.switches-sensors.zf.com/

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