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Actualité des entreprises

Rallye Asphalte du Touquet 2017 : Pirelli s’impose une nouvelle fois !

Publication: Mars 2017

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Ce weekend se déroulait la manche d’ouverture du championnat de France des rallyes asphalte. Une nouvelle fois, les pilotes présents se sont affrontés sur des routes délicates, très rapides et exigeantes pour les mécaniques...
 

Trois pilotes Pirelli se présentaient avec de solides arguments pour obtenir un bon résultat. Tenant du titre et déjà quintuple vainqueur, Éric Brunson faisait figure de favori.

"Revenir sur ces routes qui me sont chères et qui me réussissent va me permettre de définitivement tourner la page après ma très grosse sortie du rallye du Rouergue en juillet dernier. Je n’ai pas spécialement d’appréhension, après une reprise victorieuse à la côte fleurie. Je vais donc donner le meilleur de moi-même et ne rien viser d’autre que le plaisir. Je sais que si je me fais plaisir dans l’auto, le résultat sera là !" Il était associé à Charlène Gallier, sur ford fiesta wrc.

Second l’an passé, David Salanon se présentait lui aussi sur la même auto, avec Martin Forgez en copilote. "L’expérience de l’année dernière, où l’on se battait avec Éric, est bénéfique. Le parcours évolue peu, nous allons donc viser la plus haute marche du podium."

Nouveau pilote Pirelli, Charles Martin se présentait quant à lui sur une peugeot 208 R5, engagée sous la bannière du Sébastien Loeb Racing, le nonuple champion du Monde des rallyes.

"L’idée, c’est clairement de se battre pour la victoire. D’autant que j’ai une bonne connaissance des épreuves du championnat, à commencer par le Touquet, où j’avais découvert la Peugeot 208 R5 en 2015."

Après une séance d’essai jeudi, permettant une remise en marche des hommes et des machines, les choses sérieuses commençaient en ce vendredi matin, avec au programme de la journée, 11 épreuves chronométrées.

Les pilotes Pirelli se montraient prudents dans le premier secteur, parcouru sur le sec, avec un beau soleil.

"Il y a beaucoup de glisse, il est très difficile de tenir l’auto !" indique Éric Brunson.

Le constat était le même dans la seconde spéciale pour Éric Brunson, auteur du quatrième temps absolu. Charles Martin signait le troisième meilleur temps : "Heureusement que ça s’est bien passé dans celle-ci, cela aurait été ensuite compliqué de prendre le bon rythme. Je suis pour le moment satisfait, j’aurais pu mieux faire dans le premier chrono, mais l’afficheur de rapport de vitesse a fait des siennes et j’ai été un peu perturbé. Il faut continuer ainsi !"

Éric Brunson se montrait enfin à la hauteur de ses ambitions dans la troisième épreuve. Il signait le meilleur temps absolu, même s’il notait que la spéciale était "très glissante, il n’y a aucun grip. Il y a beaucoup de piège, j’ai quand même été prudent."

David Salanon n’était quant à lui pas satisfait de sa prestation dans la première boucle : "Mes notes ne sont pas bonnes, je me suis montré très optimiste durant les reconnaissances. Et en plus, mes réglages ne vont pas non plus, l’auto est réglée beaucoup trop dure. Je n’ai aucun grip et l’arrière m’échappe. Il va y avoir beaucoup de travail à l’assistance."

A l’issue de la matinée, les pilotes Pirelli sont classés comme suit : Éric Brunson est quatrième (à 9 secondes du leader), David Salanon est septième (à 21 secondes) et Charles Martin est neuvième (à 23 secondes).

Durant la boucle de l’après-midi, les choses évoluaient dans le bon sens pour Éric Brunson, qui signait un meilleur temps absolu (spéciale 6), une seconde place et un troisième temps. Il s’emparait également de la tête du rallye dans la septième épreuve chronométrée. "Nous avons changé pas mal de choses à l’assistance, l’auto me convient et j’ai un excellent feeling. J’ai beaucoup plus de stabilité dans le train avant et je peux attaquer comme je sais faire, même s’il y a encore énormément de glisse dans les spéciales !"

David Salanon réagissait également en signant deux meilleurs temps absolus (spéciales 5 et 7) : "Je suis revenu à quelque chose de plus classique en terme de réglages et j’ai repris le freinage pied droit. J’améliore de 19 secondes dans la première spéciale de la boucle, autant dire que ce matin, j’étais complètement arrêté ! On peut et on doit encore mieux faire si on veut s’imposer !"

Charles Martin continuait sur sa lancée, signant des temps très convaincants : "Je suis content de ce que je fais, mais je ne peux pas aller plus vite. Je ne comprends pas comment les autres vont aussi fort, je ne vois pas où je peux gagner du temps." Il pointait à la neuvième place du classement à l’issue de la seconde boucle, à 36 secondes d’Éric Brunson.

Dernière boucle de cette première journée, les trois spéciales allaient cette fois être disputées de nuit. Et malheureusement, la mécanique trahissait Charles Martin dans la spéciale 9.

Éric Brunson signait deux nouveaux meilleurs temps, le plaçant ainsi en leader du rallye à l’issue de cette première journée de course.

"Dans la première spéciale de la boucle, il y avait beaucoup de graviers, la route était très bosselée. Je me suis senti mieux en fin de spéciale. Dans les deux autres épreuves, j’ai pris un plaisir fou, la nuit reste magique en rallye ! Le bilan de la journée reste positif, on rentre en leader ce soir, mais la marge sur notre poursuivant direct, Yoann Bonato est très réduite (seulement 3 secondes). Il ne faudra pas faire de faute demain et batailler pour conserver notre rang. Les conditions météo vont aussi avoir un rôle important, il pleut ce soir, les routes vont être grasses et glissantes demain, les fautes seront faciles à faire. "

David Salanon pointait en quatrième position à l’issue de la journée.. "Je reste positif même si je ne suis pas aussi bien placé que je l’espérais. J’ai essayé de changer mes habitudes de freinage ce matin, ça n’a pas fonctionné. En revenant à quelque chose de plus conventionnel, les temps sont redevenus dans ce que je peux attendre de moi. J’ai cherché à avoir un bon rythme dans la boucle de nuit, même si dans la première spéciale, j’ai pensé avoir crevé (à tort) et que j’ai perdu un peu de temps pour cela. Il faut savoir bien contrôler la glisse, ce n’est pas toujours évident. Demain est un autre jour, avec des conditions qui s’annoncent dignes d’un vrai Touquet !"

Et effectivement, la pluie, le vent étaient bien présents ce samedi matin. Les routes sont boueuses, glissantes à souhait, nombreux seront les équipages à partir à la faute. Éric Brunson faisait alors étalage de ses capacités sur ces routes, signant les trois temps de référence lors de la boucle matinale de trois spéciales. Il déclarait : “J’ai parfois l’impression d’avoir trop de puissance et de ne pas réussir à la faire passer au sol. Du coup, je suis très prudent, j’étais même complètement sur la retenue dans la première de ce matin, j’y étais sorti en 2015. Dans la 3, j’ai cru ne pas réussir à sortir du dernier virage tellement il était boueux. En globalité, les spéciales sont très piégeuses, il est vraiment facile de faire une faute. Je suis toujours leader, la marge sur Yoann Bonato est maintenant de 22 secondes, il faut avant tout aller au bout."

David Salanon était bien plus circonspect : "Je suis hyper méfiant, je n’étais pas bien dans les premiers kilomètres de la première spéciale. Puis le feeling est revenu, mais c’est très compliqué. Dans la seconde spéciale, je n’étais pas trop mal (il revient alors à la seconde place au classement général), mais dans la trois, c’était très très dur. Je ne sais pas si je peux aller plus vite sans faire de faute."

Il ne restait plus qu’une boucle de trois spéciales à parcourir en ce samedi après-midi, identiques à celles de la matinée. Le rallye s’achevait sur la spéciale spectacle du front de mer.

Le suspens demeurait quand Eric Brunson perdait d’un seul coup près de 9 secondes sur Yoann Bonato, ce dernier revenant à seulement 13 secondes au classement général.

"La route est complètement dégradée, je découvre l’auto dans ces conditions proches du verglas. Je n’avais aucune adhérence, l’auto patinait et forcément, on n’avançait pas..."

En se présentant au départ de la spéciale 16, Éric Brunson était visiblement tendu, mais restait toutefois très concentré. Il réussissait à ne perdre que 2 secondes sur Yoann Bonato. La dernière vraie spéciale serait donc cruciale pour la victoire. Et dans un dernier effort, Éric Brunson réalisait le meilleur temps, reléguant Yoann Bonato à 16 secondes au classement général. "J’ai roulé comme je sais faire, je me suis appliqué, tout en donnant le maximum. Mais que ce fût compliqué, je n’ai jamais autant peiné au Touquet !" La dernière épreuve du front de mer ne changeait rien au classement final et c’est donc en vainqueur qu’Éric Brunson et Charlène Gallier franchissaient le podium d’arrivée ! "Je suis hyper content ! Après ma cabriole au rallye du Rouergue, revenir sur les routes du championnat en s’imposant, c’est vraiment génial ! Je suis hyper content de cette sixième victoire ici, pour l’équipe, mon préparateur, mes partenaires... Et pour moi bien entendu !"

De son côté, David Salanon se montrait beaucoup plus prudent, assurant ouvertement pour être à l’arrivée. Il termine quatrième de l’épreuve. "Dans la boucle de l’après-midi, j’ai vite compris qu’il me serait difficile de me lâcher. J’ai préféré assurer pour ramener l’auto, une sortie étant possible n’importe où tant les conditions étaient délicates. Il m’aurait fallu plus de tests et de connaissances de ces conditions pour pouvoir prétendre rivaliser avec les acrobates qui terminent devant moi. Je me focalise maintenant sur le rallye Lyon Charbonnières où un beau résultat me tient toujours à cœur, comme c’est le rallye le plus proche de chez moi. J’en suis le tenant du titre, je vais faire en sorte que ça dure encore une année !"

IVALTO était présent sur ce rallye afin d’apporter une aide matérielle aux pilotes : montage, démontage, pressions des pneumatiques mais également afin d’assurer un suivi technique en conseillant chaque pilote pour exploiter au maximum les qualités des pneumatiques Pirelli.

http://www.pirelli.com/

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